Un « musée de la libération » et des expositions relayant la propagande du Kremlin visent à réécrire l’histoire et à légitimer la guerre.

Contraints de suppléer aux échanges interrompus avec l’Europe et les États-Unis depuis l’invasion de l’Ukraine, les musées et galeries russes se tournent vers l’art africain, dans le sillage du sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.

Une série d’expositions est organisée cette année pour marquer le 250e anniversaire de la naissance de l’artiste allemand qui, favori de Hitler, était tombé en disgrâce.

Selon une enquête de « The Guardian », le milliardaire russe visé par les sanctions occidentales et son ex-femme ont amassé une collection de 367 œuvres estimées 963 millions de dollars.

L’artiste et militant anticonformiste, qui avait déversé du fumier devant les bureaux du président du Bélarus, est mort en prison, à l’âge de 57 ans, dans des circonstances mystérieuses.

L’institution, qui a rompu ses liens avec le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, prend le nom de H’ART.

La directrice du Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine à Moscou a démissionné. Elle est remplacée par Elizaveta Likhacheva, directrice du Musée d’architecture Chtchoussev, qui, à son tour, sera dirigé par Natalia Shashkova.

Zelfira Tregulova, qui dirigeait la galerie d'État Tretiakov depuis 2015, a été remerciée après une plainte dénonçant le manque de « valeurs spirituelles et morales russes traditionnelles » de l'institution. Elle est remplacée par Elena Pronicheva, proche du Kremlin.

Les autorités ont confisqué une trentaine d’œuvres d’art, dont certaines signées Chagall et Kandinsky, dans sa propriété bavaroise, outre quatre œufs Fabergé dont l'authenticité est en question.

Dans une démarche similaire aux pillages perpétrés par les nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale, les pièces en or, les peintures et les restes momifiés de Potemkine risquent tous d’être « préservés » grâce à leur « évacuation » par l’armée russe.

Selon le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandr Tkachenko, des bâtiments ont été endommagés, notamment le musée Khanenko et la galerie d'art de Kiev.

En charge notamment de la programmation d’art contemporain, il a annoncé son départ de Russie.

Vladimir Poutine a signé le 30 septembre au Kremlin les documents d’annexion des quatre régions de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia. Plusieurs milliers d’œuvres et d’objets d’art sont devenus de fait la propriété de la Russie.

Née comme son mari Ilya en Union soviétique, Emilia Kabakov s’est confiée au Art Newspaper dans leur maison-atelier de Long Island, près de New York, sur la nature souvent prophétique de l’art et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Une nouvelle foire d’art contemporain a ouvert hier, 16 juin, à Saint-Pétersbourg, en Russie. Concomitante avec Art Basel, elle se déroule au Manège jusqu’au 19 juin.

Pendant des décennies, les milliardaires russes ont été célébrés pour leurs dépenses dans le domaine de l’art. Aujourd’hui, ils sont officiellement persona non grata.

Plusieurs trésors russes réalisés par Fabergé, qui faisaient partie de l’exposition « Fabergé in London » au Victoria & Albert Museum, sont actuellement retenus au Royaume-Uni.

Un monument célébrant l’« amitié » russo-ukrainienne, situé dans le centre de Kiev, a été démoli.

L’artiste russe Vadim Zakharov a manifesté mercredi 20 avril devant le pavillon russe de la Biennale de Venise, aux Giardini.

Les organisateurs de la Biennale internationale d’art contemporain de Riga (RIBOCA), en Lettonie, ont annoncé que la 3e édition, prévue de juillet à octobre 2022, était reportée à 2023.

Deux œuvres présentées lors de l’exposition « La Collection Morozov. Icônes de l’art moderne » à la Fondation Louis-Vuitton, à Paris, resteront en France.

L’Unesco fait face à de nombreuses demandes de changement de localisation de la 45e session du Comité du patrimoine mondial prévue à Kazan (Fédération de Russie) du 19 au 30 juin 2022, en raison de l’invasion de l’Ukraine.

Le Conseil des ventes volontaires (CVV) a diffusé un communiqué pour rappeler les nouvelles contraintes qui pèsent sur le marché de l’art dans le cadre des mesures de sanctions contre la Russie en raison de la guerre qu’elle mène contre l’Ukraine.

Alors que l’exposition de la collection des frères Mikhaïl et Ivan Morozov à la Fondation Louis-Vuitton, à Paris, a été prolongée jusqu’au 3 avril, certains appellent de leurs vœux la confiscation de ce fleuron des musées russes pour accentuer la pression sur Moscou. La France peut-elle empêcher le retour des œuvres ?

Première rétrospective en France consacrée au peintre, l’exposition du Petit Palais, à Paris, révèle l’œuvre d’un géant de l’art russe animé par la passion de la réalité.

Le centre d’art soutenu par le milliardaire russe Leonid Mikhelson fait ses débuts très attendus avec une « exposition de rêve » pour Ragnar Kjartansson et un carnaval en quatre actes.

Le Garage Museum of Contemporary Art, à Moscou, prépare son agrandis­se­ment.

À la Nouvelle Galerie Tretiakov, à Moscou, « Laboratoire du futur. L’art cinétique en Russie » s’attache à l’avenir brillant envisagé par les artistes russes au cours des cent dernières années.

Le grand musée pétersbourgeois accueille une exposition réunissant des chefs-d’œuvre de sa collection, restaurés avec le soutien de Cartier, et des œuvres historiques uniques du joaillier et horloger français.

Dans le cadre de ses grandes réformes urbaines, le gouvernement russe a planifié la démolition d’immeubles abritant gratuitement des artistes, sans leur offrir d’alternative.