L'objet de...

Chaque mois, dans le mensuel The Art Newspaper édition française, des personnalités nous présentent un objet qui leur est cher et nous dévoilent leur relation intime et particulière à cette œuvre d'art.

Alain Séchas choisit « Les loisirs », une oeuvre de Fernand Léger

L’artiste français, dont « Le Monument pour Jacques Lacan » (2002) est actuellement exposé au Centre Pompidou-Metz 1*, propose un tableau aux échos plastiques, sensuels et politiques.

Propos recueillis par Camille Viéville

Annabelle Ténèze choisit… « Reading shovel » de Laure Prouvost

La nouvelle directrice du Louvre-Lens présente une œuvre fantaisiste de la plasticienne française – qu’elle suit depuis dix ans. Un objet de fiction qui évoque ses propres projets.

Émilie Ovaere-Corthay choisit... « Fenêtre » de Pierre Buraglio

La galerie Jean Fournier, à Paris, cesse définitivement ses activités en février 2024, après soixante-sept années d’existence. L’occasion pour sa directrice, Émilie Ovaere-Corthay, de présenter « Fenêtre » qui occupe une place singulière dans l’histoire de cette institution.

François Quintin choisit Threat, une installation de Shilpa Gupta

Depuis septembre 2023, François Quintin est directeur de la Collection Lambert à Avignon. Sensible à la poésie et à la portée politique de Threat, il présente cette œuvre visionnaire de Shilpa Gupta.

Propos recueillis par Camille Viéville

Philippe Weisbecker choisit un fer à repasser ancien

Fin observateur de la vie quotidienne et des artefacts qui l’animent, l’illustrateur Philippe Weisbecker expose à la Maison de la culture du Japon à Paris. Parmi la quantité d’objets qui truffent son atelier parisien, il extirpe une pièce de poids.

Irma Boom choisit... Un catalogue d'exposition

Colauréate du prestigieux prix Aurelie-Nemours 2023, la graphiste néerlandaise Irma Boom, qui a plus de 500 ouvrages à son actif, a naturellement sélectionné un livre.

Propos recueillis par Christian Simenc

Thierry Meaudre choisit la rampe de Charles Piguet

La librairie Lardanchet, haut lieu du livre d’art dans le 8e arrondissement de Paris, dont Thierry Meaudre dirige la partie ouvrages neufs, est aussi une véritable period room, puisque le décor imaginé par la maison Dominique en 1947 y demeure intact.

Philippe Apeloig choisit... La ville d'Amsterdam

À l’occasion de son exposition d’affiches à la Bibliothèque nationale de France, à Paris, le designer évoque son lien privilégié avec la capitale néerlandaise. Plus qu’un objet, c’est une image qu’il façonne, comme une invitation.

Propos recueillis par Christian Simenc

Ronan Bouroullec choisit sa voiture, une Volvo V70

Objet avant tout utilitaire, l’automobile du designer lui sert notamment pour aller surfer. Une passion qu’il pratique depuis longtemps et qui, comme le dessin, nécessite un temps irréductible.

Mathieu Sapin choisit... le bureau de son grand-père

Alors que se déroule, du 26 au 29 janvier 2023, le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui l’a souvent convié, Mathieu Sapin, en clin d’œil, rend hommage au bureau de son grand-père sur lequel il dessine toujours.

Nestor Perkal choisit le livre illustré Casa Tomada de Julio Cortázar

Cet ouvrage graphique reflète l’intérêt du designer et architecte d’intérieur, également ancien directeur du Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre, à Limoges, de 1994 à 2009, pour l’architecture, l’art en général et l’art d’accumuler ou de collectionner en particulier…

Propos recueillis par Christian Simenc

Anne de Caumont La Force choisit le Tambour à fente du Vanuatu

La secrétaire générale du prix Femina a livré en 2000 sa fascination pour la vente dans "La Passion aux enchères". Elle décrit ici le plaisir d’accueillir chez soi l’objet tant désiré.

Aviel Cahn choisit After a while... de Rinus Van de Velde

Directeur du Grand Théâtre de Genève, ce Zurichois collectionneur d’art contemporain invite chaque saison un artiste à réaliser le décor d’une œuvre lyrique. Il nous raconte ce qui l’attire dans l’œuvre du plasticien belge.

François de Ricqlès choisit Portrait à Tanger de Pierre Le-Tan

À travers l’un de ses présents, le commissaire-priseur François de Ricqlès évoque trente ans d’amitié avec le dessinateur, peintre, décorateur et collectionneur Pierre Le-Tan.

Pablo Reinoso choisit l'escalier à double révolution du château de Chambord

À l’occasion de son exposition au Domaine national de Chambord, l’artiste franco-argentin nous explique pourquoi le célèbre escalier hélicoïdal du château le fascine.

Mathias Augustyniak choisit son stylo

L’artiste et graphiste, à la tête depuis 1992 de M/M (Paris) avec son acolyte Michael Amzalag, a préféré son stylo à une œuvre pour prouver combien les formes influencent notre pensée.

Arnaud Laporte choisit 130221 / 140221 de Claire Chesnier

À l’occasion de la participation de l’artiste à l’exposition « Eugène Leroy. À contre-jour » au MUba, à Tourcoing, Arnaud Laporte dédie son attention à deux encres sur papier qui y sont présentées en diptyque.

Christian Louboutin Choisit Monologue d’Imran Qureshi

Actuellement exposé au Palais de la Porte Dorée, à Paris, le créateur de souliers nous montre des miniatures de l’artiste pakistanais, qui disent son amour des petits objets.

Erwin Wurm choisit une de ses vidéos, 59 Stellungen

À l’occasion de sa rétrospective à la Maison européenne de la photographie, à Paris, l’artiste autrichien nous révèle l’importance de cette œuvre au sein de son travail.

Propos recueillis par Camille Viéville

Claudine papillon choisit le Proverbe turc d’Erik Dietman

La galerie Papillon, installée dans le Marais à Paris, fêtait en novembre ses 30 ans. Sa fondatrice, Claudine, ayant droit d’Erik Dietman, privilégie une œuvre en résonance avec l’actualité.

Thomas Schlesser choisit un (faux) dessin de Paul Chenavard, copie de Diane D’Éphèse et les esclaves de Giulio Aristide Sartorio

Directeur de la Fondation Hartung-Bergman, à Antibes, et professeur d’histoire de l’art à l’École polytechnique, à Palaiseau, Thomas Schlesser raconte son acquisition d’un dessin présumé du peintre lyonnais qui se révéla être un faux.

Clément Cogitore choisit "La Vierge de L’Annonciation" d’Antonello de Messine et la fresque "Le triomphe de la mort"

Alors qu’il était pensionnaire à la Villa Médicis, à Rome, en 2012, l’artiste français découvrit ces deux peintures exceptionnelles de la Renaissance conservées au Palazzo Abatellis, à Palerme.

Christophe Leribault choisit " Côtes de Belleville " d’Octave Penguilly l’Haridon

Le directeur du Petit Palais, à Paris, ravive la mémoire du peintre protégé de Napoléon III, considéré en son temps comme l’égal d’Eugène Delacroix ou Eugène Fromentin, et que sa trop grande proximité avec l’empereur aura longtemps fait disparaître des musées.

Chiara Parisi évoque ses sources

Commissaire de l’exposition « La Source » à la Fondation Carmignac, Chiara Parisi confie sa fascination pour un autoportrait de Maurizio Cattelan qui réactive son premier émerveillement artistique : Arcimboldo.

Martin Bethenod choisit " Untitled " (Blood) de Felix Gonzalez-Torres

Le directeur général des musées de la Collection Pinault se souvient des impressions suscitées par ce rideau rouge sang : justesse, émotion et beauté.

Jean-Michel Othoniel choisit sa Brique de soufre de 1990

Presque trente ans après, Othoniel évoque l’une de ses premières œuvres, une forme simple et universelle, plus complexe qu’il n’y paraît.

Marie-Claude Beaud choisit des "Parisiens noirs" de Glenn Ligon

La directrice du Nouveau Musée national de Monaco (NMNM) raconte ses années new-yorkaises où elle partit à la rencontre de l’art africain-américain, en particulier celui de Glenn Ligon.

L'objet d'Olivier Meslay

Le directeur du Clark Art Institute à Williamstown (Massachusetts) choisit Brutus condamnant ses fils à mort de Guillaume Guillon-Lethière. Il raconte l’acquisition de cette œuvre singulière du peintre guadeloupéen.

L'objet de Stéphane Corréard

Selon le critique d’art et fondateur de la foire Galeristes, - Tombeau utopique. Le difficile travail du chapeau (de terre) - révèle la place à part que Philippe Mayaux occupe dans l’art de sa génération.

L'objet d'Annette Messager

Annette Messager choisit Figurine dans une cage d’Alberto Giacometti. Cette petite sculpture de plâtre et de métal est installée à l’entrée de l’Institut Giacometti à Paris.