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Analyse

À Angoulême, la BD dans toutes ses cases

« Mecque du 9e art », le Festival revient pour sa 51e édition. Au programme : des clins d’œil aux Jeux olympiques, des expositions immersives, du manga et un focus sur les auteurs canadiens.

Arthur Frydman
24 janvier 2024
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Dessin de Lorenzo Mattotti pour l’exposition « L’Art de courir. Attraper la course », Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, 2024. © Lorenzo Mattotti. Courtesy de la galerie Martel

Dessin de Lorenzo Mattotti pour l’exposition « L’Art de courir. Attraper la course », Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, 2024. © Lorenzo Mattotti. Courtesy de la galerie Martel

Nous sommes le 25 janvier 1974. Cette date marque la création officielle du Salon international de la bande dessinée (il prendra plus tard le nom de Festival), à l’instigation d’un trio de passionnés : Francis Groux, Jean Mardikian et Claude Moliterni. Malgré la présence d’auteurs de renom, cette première édition rencontre sa première déconvenue, liée à un dessin licencieux vu par un enfant et contre lequel le père déposa plainte.

Cinquante ans plus tard, les polémiques autour de la manifestation angoumoisine vont bon train, à l’instar, en 2023, de l’annulation de l’exposition du dessinateur Bastien Vivès, accusé de défendre la pédopornographie. Un cru 2023 mouvementé donc, que les organisateurs espèrent oublier pour cette 51e édition qui doit « tracer un fil vivant entre les lecteurs, les auteurs et les professionnels, les pages des livres et les murs des expositions, ouvrir les possibles, les regards et les pratiques en matière de création, s’engager sur un chemin neuf sans négliger ceux qui ont été parcourus. Voilà les missions réjouissantes que se donne le Festival pour 2024 », selon Marguerite Demoëte, la directrice artistique de l’événement.

Nouveauté et Jeux olympiques obligent, le Festival s’inscrit dans la programmation du label « Olympiade culturelle ». À ce titre, les bulles se mêlent au sport.

PLACE AU SPORT

Cette année, quarante-cinq titres sont au cœur de la sélection officielle. On retrouve, sans surprise, de la bande dessinée européenne ainsi que des comics et des mangas. Nouveauté et Jeux olympiques obligent, le Festival s’inscrit par ailleurs dans la programmation du label « Olympiade culturelle ». À ce titre, les bulles se mêlent au sport à travers une exposition autour de la course à pied, « L’Art de courir. Attraper la course » au musée d’Angoulême avec des œuvres jamais vues de Lorenzo Mattotti, mises en lumière par les textes ardents de Maria Pourchet (jusqu’au 10 mars 2024). Également, à l’Espace Nouvelle Création : « Ligne(s) de départ. Rien ne sert de courir ? », où quatre jeunes talents (Lisa Blumen, Nina Lechartier, Jérémy Perrodeau et Chloé Wary) tracent leur propre ligne de départ.

Autres spécificités de cette 51e édition, l’invitation du Canada en tant qu’hôte d’honneur avec la venue de nombreux auteurs locaux ainsi que la présence toujours plus importante du manga. Ceci, avec le retour de la très appréciée section Manga City et l’organisation de diverses rétrospectives immersives consacrées aux mangakas japonais parmi lesquels Hiroaki Samura, Shin’ichi Sakamoto, Rintarô et l’auteure avant-gardiste Moto Hagio, exposée pour la première fois en dehors du Japon. Enfin – outre des rétrospectives dédiées à Nine Antico ou Thierry Smolderen –, Riad Sattouf (lauréat du Grand Prix du Festival en 2023) prend place dans le Vaisseau Moebius pour une exposition-fleuve sur L’Arabe du futur, sa série débutée en 2014 et achevée en 2022.

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Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, 26-29 janvier 2024, divers lieux, 16000 Angoulême.

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