FRANÇOIS-XAVIER LALANNE, DES ÉLÉPHANTS EN OR
François-Xavier Lalanne semble toujours au pinacle des arts décoratifs modernes avec ces 11,6 millions de dollars (11 millions d’euros) remportés par un ensemble formé d’une table et d’un troupeau d’éléphants en bronze patiné or, lequel était estimé entre 4 et 6 millions de dollars (entre 3,8 et 5,7 millions d’euros). C’est le deuxième plus haut résultat en ventes publiques pour l’artiste. Un prix élevé d’autant que cette œuvre existe en huit exemplaires. Mais la cote du couple de sculpteurs, un incontournable pour la jet-set et les grandes fortunes de la planète, semble inoxydable… Le groupe provenait de la collection de Sydell Miller, dont les lots principaux ont rencontré un vif succès en novembre 2024 chez Sotheby’s. Plusieurs pièces du sculpteur se sont vendues autour de 7 millions de dollars (6,7millions d’euros) cette année aux enchères.
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Claude Monet, Nymphéas, 1914-1917, huile sur toile. Vendue 65,5 millions de dollars chez Sotheby’s le 18 novembre 2024. © Sotheby’s
CHEZ SOTHEBY’S, LES NYMPHÉAS PARTENT EN ASIE
Des enchérisseurs de plus de trente pays se sont disputé l’exemplaire des Nymphéas mis en vente par Sotheby’s New York en novembre 2024. Mais c’est un acquéreur asiatique qui a remporté la mise, moyennant 65,5 millions de dollars, soit 61 millions d’euros avec les frais. Achetée en 2001, l’œuvre de Claude Monet appartenait à la collection de feu Sydell Miller, Américaine qui fit fortune avec son mari dans le secteur des cosmétiques. La collection est partie dans son intégralité pour 215,9 millions de dollars (205,9 millions d’euros), frais inclus.
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Jean-Michel Basquiat, Untitled (Elmar), 1982, acrylique, bâton d’huile, peinture en aérosol et collage Xerox sur toile. Vendu 46,5 millions de dollars chez Phillips le 14 mai 2024. © Phillips
JEAN-MICHEL BASQUIAT TOUJOURS SOLIDE CHEZ PHILLIPS
Haute en couleur et énergique, scindée en deux dominantes de jaune et de bleu, l’œuvre Untitled (Elmar) de Jean-Michel Basquiat a atteint 46,5 millions de dollars (44,2 mil-lions d’euros) chez Phillips en mai 2024. Surtout, cette peinture n’avait pas été vue sur le marché durant quatre décennies, depuis son entrée en 1984 dans la collection Francesco Pellizzi. La toile se classe en huitième position parmi les prix obtenus par l’artiste aux enchères.
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Ed Ruscha, Standard Station, Ten-Cent Western Being Torn in Half, 1964, huile sur toile. Vendue 68,3 millions de dollars chez Christie’s le 19 novembre 2024. © Christie’s
STANDARD STATION D’ED RUSCHA S’ENVOLE À NEW YORK
Estimé plus de 50 millions de dollars, le tableau Standard Station d’Ed Ruscha est parti pour 68,3millions de dollars (65,1 millions d’euros) le 19 novembre 2024 à New York chez Christie’s. Parmi les pièces maîtresses de la rétrospective consacrée à l’Américain par le Museum of Modern Art, à New York et par le Los Angeles County Museum of Art en 2023 et 2024, la peinture est « une icône de l’époque d’après-guerre », selon Max Carter, vice-président du département d’art des XXe et XXIe siècles chez Christie’s. Elle est devenue, en novembre, l’œuvre la plus chère de l’artiste aux enchères.
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René Magritte, L’Empire des lumières, 1954, huile sur toile. Vendue 121,1 millions de dollars chez Christie’s le 19 novembre 2024. © Christie’s
RECORD MONDIAL POUR RENÉ MAGRITTE CHEZ CHRISTIE’S
Quelque 121 millions de dollars, soit plus de 114,6 millions d’euros avec les frais : tel est le prix obtenu par L’Empire des lumières de René Magritte, le 19 novembre à New York. Un record pour le peintre belge et pour une œuvre surréaliste ! Le tableau provenait de la collection de l’architecte d’intérieur d’origine roumaine Mica Ertegun, disparue en 2023. Il existe 17 variantes de cette énigmatique scène combinant des lumières diurnes et nocturnes – l’une d’elles est accrochée dans l’exposition « Surréalisme » au Centre Pompidou, à Paris (jusqu’au 13 janvier 2025). Elle séduisit, entre autres, Peggy Guggenheim, et inspira une séquence du film L’Exorciste (1973) de William Friedkin.