COLNAGHI (BRUXELLES, LONDRES, NEWYORK, MADRID)
Pour sa première participation, la galerie, qui ouvre en ce début 2025 un nouvel espace à Bruxelles, rue Jacques-Jordaens, a sélectionné des peintures de maîtres anciens signées de Christian Luycks, Willem Adriaensz Key, Jacob Jordaens, Wilhelm Leibl ou encore Frans Francken. Spécialisée dans l’Antiquité, elle montrera également une importante sculpture en marbre de la période impériale romaine, figurant un torse d’Apollon. Cette pièce muséale, exposée en 1951 au Baltimore Museum of Art, aurait été la propriété du banquier et grand collectionneur italien Vincenzo Giustiniani qui l’aurait acquise à Rome en 1638.
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Masque songye, République démocratique du Congo, Katanga, fin XIXe-début XXe siècle, bois et pigments.
Courtesy de la Claes Gallery. Photo Hughes Dubois
CLAES GALLERY (BRUXELLES)
Féru d’arts africains, Didier Claes présentera notamment un masque songye découvert en 1934 à Katanga (Congo). Réalisé entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle en bois et pigments, cet objet fait partie de l’art des fétiches nkisi ou nkishi du peuple songye, qui leur assuraient richesse, fécondité et succès. Il s’agit d’un masque féminin comme le révèlent le blanc et le noir, l’absence de crête sagittale et le nez épaté. Ce masque rituel, appelé « bifwebe bakashi », était sorti lors des cérémonies funéraires, de l’investiture d’un chef ou encore des rites lunaires. Il sera montré aux côtés d’un rare exemple d’étrier de poulie en bois et métal, provenant du peuple gouro, en Côte d’Ivoire, et probablement façonné par le « Maître de Bouaflé », actif entre 1880 et 1930.
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Encrier en bronze, XVIIIe siècle, porcelaine.
Courtesy de Christophe Perlès
CHRISTOPHE PERLÈS (PARIS)
Pour le marchand parisien spécialiste en céramique européenne depuis la Renaissance jusqu’à l’Empire, mais aussi en provenance d’Asie, c’est aussi une première à la Foire bruxelloise. Son stand mettra en avant le savoir-faire des manufactures européennes du XVIIIe siècle, après leur découverte des secrets de la porcelaine asiatique, avec un délicat encrier en bronze, réalisé dans diverses porcelaines de Chine, du Japon, de Chantilly et Mennecy. Un ensemble de porcelaines de Chantilly au blanc laiteux (dit « nigoshide » au Japon) et émaillées façon Kakiemon, une technique entrée au patrimoine culturel nippon et inventée par le potier Sakaida Kakiemon, actif entre 1596 et 1666.
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Shirley Jaffe, Sans titre, 1955, huile sur toile.
Courtesy du Shirley Jaffe Estate et de la galerie Nathalie Obadia, Paris, Bruxelles. Photo Bertrand Huet/tutti image
GALERIE NATHALIE OBADIA (PARIS, BRUXELLES)
À l’occasion de sa première participation à la Brafa, l’enseigne d’art contemporain propose un stand multifacettes et transdisciplinaire, à travers la présence d’artistes phares de différentes générations et brassant des techniques variées comme Wang Keping, Joana Vasconcelos (invitée d’honneur de la Brafa 2025), Laure Prouvost ou encore Martin Barré. Y figureront également les huiles sur lin de Joris Van de Moortel, récemment célébré à Bruxelles dans l’exposition « L’apocalypse excite les nerfs de la nef », ainsi qu’une huile sur toile de 1955 par Shirley Jaffe, représentante majeure de la nouvelle abstraction aux côtés de Jean Paul Riopelle et Sam Francis.
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Présentoir en argent, Portugal, fin du XVIe siècle.
Courtesy de J. Baptista
J.BAPTISTA (LISBONNE)
Experte en argenterie portugaise et internationale, la galerie lisboète fera également ses débuts à la Brafa. Elle dévoilera un rare présentoir en argent, exécuté au Portugal à la fin du XVIe siècle, exemple remarquable d’orfèvrerie richement décoré d’éléments géométriques, de volutes et de motifs de coquillage. On retrouve des modèles similaires au Museu Nacional de Arte Antiga, à Lisbonne, au Museo Lázaro Galdiano, à Madrid, ou au Metropolitan Museum of Art, à New York. L’accompagneront une broche, Serpent, en or, diamants, rubis et email, réalisée par David Webb en 1960, et un collier, Minas Novas, en argent et quartz, façonné au Portugal au XVIIIe siècle.
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Léon Spilliaert, Wall-Mounted Cabinet with Cup and «Le Carillon» (armoire murale avec tasse et « Le Carillon »), 1908, encre de Chine, aquarelle et crayon de cire sur papier.
Courtesy de la Patrick Derom Gallery
PATRICK DEROM GALLERY (BRUXELLES)
Couvrant une vaste période allant des années 1880 à nos jours, la Patrick Derom Gallery fait son retour sur la Foire. Elle dédiera une part importante de son stand au Belge Léon Spilliaert, dont elle avait organisé une rétrospective entre ses murs en 2024. Un autoportrait de celui-ci ainsi que deux intérieurs, exécutés entre 1908 et 1909, dialogueront avec des photographies de Dirk Braeckman, en clin d’œil à l’exposition « Dirk Braeckman – Léon Spilliaert : Night Wanderers » visible jusqu’au 12 janvier 2025 au Kunstmuseum Den Haag. Lucio Fontana, PolBury, Fabienne Verdier ainsi que l’artiste pop belge Evelyne Axell complèteront cette sélection.
Brafa, 26 janvier - 2 février 2025, Brussels Expo, place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique.