À quelques pas de son emplacement habituel sur les Champs-Élysées, Moderne Art Fair s’installe cette année place de la Concorde, dans des pavillons éphémères repensés. Jusqu’au 26 octobre, une cinquantaine de galeries y présentent des œuvres d’art moderne, contemporain et de design. Parmi les espaces curatés, une exposition est consacrée à l’art abstrait d’après-guerre en France, réalisée avec la Galerie Artisyou. On y retrouve des œuvres d’Olivier Debré (1920-1999), André Masson (1896-1987), Gérard Schneider (1896-1986) ou encore Camille Bryen (1907-1977). Un stand proposant des œuvres de 25 000 à 85 000 euros, pour l’huile sur toile Opus 7H (1965) de Gérard Schneider. Parmi les pièces phares de la foire figurent également un Pouce (1983) de César (1921-1998), en marbre de Carrare, présenté par David Pluskwa (Marseille) pour 580 000 euros, ainsi que Angry Crows (2003) de Banksy (né en 1974), à 850 000 euros.
Adeline Keit, codirectrice de la foire, a souhaité cette année ouvrir davantage la programmation à l’art contemporain : « l’art moderne reste une valeur sûre, mais il faut aussi être une foire de demain », explique-t-elle. Un choix qui permet également de toucher un public plus large. « Les dernières années ont été compliquées, donc nous souhaitons nous tourner vers des prix plus accessibles, autour de 10 000 à 20 000 euros, que nous permet l’art contemporain », ajoute-t-elle. La partie contemporaine réunit notamment les galeries Ange Monnoyeur, A Tempera, Artima, Nichido, ainsi que les nouvelles venues Estelle Lebas et la galerie Zberro, LKFF Art Project et Art22 Gallery.
