Pour sa 3e édition, le Prix Art & Environnement Lee Ufan Arles x Guerlain a reçu 552 dossiers (!), dont les trois quarts venaient de l’étranger. C’est finalement l’artiste franco-iranien Pooya Abbasian que le jury a choisi parmi cinq autres finalistes (Dana Cojbuc, Virginie Ittah, Marie-Luce Nadal, Ana Sant’Anna et Laure Winants).
Présidé par l’artiste Lee Ufan, le jury était composé de Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson ; de l’actrice, réalisatrice et plasticienne Charlotte Le Bon ; de l’artiste et lauréate du Prix Art & Environnement 2024 Caroline Corbasson ; d’Esra Joo, directrice du Studio Lee Ufan, commissaire d’exposition, galeriste et vice-présidente de Lee Ufan Arles ; et de Juliette Vignon, coordinatrice générale du lieu. La Maison Guerlain était représentée par Gabrielle Saint-Genis, présidente et CEO ; Ann Caroline Prazan, directrice Art, Culture et Patrimoine ; et Claire Coletti, directrice Développement Durable.
Le lauréat disposera d’un atelier et d’un programme d’accompagnement sur-mesure. Il bénéficiera également d’une résidence de 6 à 8 semaines à Lee Ufan Arles et d’une exposition personnelle dans l’Atelier MA, situé face à l’Hôtel Vernon, à l’été 2026.
Né en 1985, Pooya Abbasian vit à Paris depuis 2011. Formé au cinéma et au dessin, il associe dans ses œuvres des images trouvées sur internet, dans des films ou qu’il a lui-même tournées, pour former ses propres fictions visuelles. Il a notamment déjà exposé au Studio de la Maison européenne de la photographie (MEP) et au Plateau - Frac Île-de-France, à Paris, ainsi qu’au Musée d’art contemporain de Téhéran. Ses œuvres font partie des collections du Centre national des arts plastiques (CNAP) et de la MEP. Il a par ailleurs illustré et écrit plusieurs albums jeunesse, publiés chez Gallimard et Actes Sud.
Pour sa résidence à Lee Ufan Arles, Pooya Abbasian souhaite développer un projet intitulé Séneçon, qui s’inspire des mauvaises herbes pour questionner notre relation au vivant et interroger la mémoire. Il prévoit d’y associer peinture et vidéo, en filmant et peignant ces mauvaises herbes dans leur environnement naturel.

Vue de l'installation Oxalis à la Fondation Fiminco 2024.
© D.R.
