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Trois questions à Béatrice Andrieux, directrice de la galerie Thomas Zander à Paris

Commissaire d’expositions, Béatrice Andrieux a pris les rênes du nouvel espace de la galerie allemande Thomas Zander à Paris, qui expose cette semaine à Paris Photo. Entretien.

Alexandre Crochet
10 novembre 2023
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Vue de l'exposition de Candida Höfer à la galerie Thomas Zander à Paris. Photo galerie Thomas Zander

Vue de l'exposition de Candida Höfer à la galerie Thomas Zander à Paris. Photo galerie Thomas Zander

La Galerie Thomas Zander a ouvert en octobre un tout petit espace à Paris…

Thomas Zander, figure de Cologne, en Allemagne, depuis 25 ans, cherchait depuis plusieurs années un espace à Paris. Il a jeté son dévolu non sur une grande surface dans le Marais, mais sur 16 m2… dans le 6e arrondissement ! C’est pour lui « le » quartier du milieu artistique parisien. C’est une « vitrine » pour laquelle nous demandons aux artistes de réaliser des projets spéciaux. Ainsi, nous avons ouvert le 19 octobre avec 18 feuilles dactylographiées de Victor Burgin, et nous présentons actuellement, pendant Paris Photo, des travaux récents de Candida Höfer, artiste qu’on attend plutôt sur des grands formats !

Quelle est la ligne de la galerie ?

Thomas Zander a choisi en me nommant directrice à Paris un profil de commissaire d’expositions, qui peut à la fois mettre en œuvre des projets spéciaux pour l’espace à Paris mais aussi trouver des lieux d’expositions en France pour les artistes. Notre ligne est plutôt de montrer des propositions pointues, conceptuelles, radicales, comme Thomas Zander sait le faire, en présentant des artistes allemands ou américains, dont prochainement Dan Flavin, mais aussi en accueillant les jeunes générations.

Comment se déroule Paris Photo pour la galerie ?

Très bien ! Nous avons correctement vendu, la réception du stand est très bonne. Nous avons accueilli de nombreux visiteurs américains et allemands, des collectionneurs comme des musées – l’École de Düsseldorf reste une référence en photographie !

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