ePaper
Abonnements
Newsletter
Rechercher
Profile
Le Salon du dessin
Les salons de printemps à Paris
L'actualité des galeries
Expositions
Musées et Institutions
Marché de l'art
Livres
LE MENSUEL
Abonnements
ePaper
Newsletter
Le Salon du dessin
Les salons de printemps à Paris
L'actualité des galeries
Expositions
Musées et Institutions
Marché de l'art
Livres
LE MENSUEL
Marché de l'art
Actualité

Un combat d’escrimeuses par Germaine Richier chez Beaussant Lefèvre & Associés

Vendredi 9 décembre, à Drouot, la maison parisienne met à l’encan « Les Escrimeuses », deux sculptures fondatrices dans son œuvre.

Arthur Frydman
8 décembre 2022
Partagez
Germaine Richier, L’Escrimeuse avec masque et L’Escrimeuse, 1943, épreuves en bronze à patine brun-vert, 101 x 70 x 33,5 cm et 101 x 68,5 x 35,5 cm. Courtesy Beaussant Lefèvre & Associés

Germaine Richier, L’Escrimeuse avec masque et L’Escrimeuse, 1943, épreuves en bronze à patine brun-vert, 101 x 70 x 33,5 cm et 101 x 68,5 x 35,5 cm. Courtesy Beaussant Lefèvre & Associés

Avant la grande rétrospective consacrée à Germaine Richier (1902-1959) qui se tiendra au Centre Pompidou, à Paris, de mars à juin 2023, la sculptrice française formée à l’atelier de Bourdelle de 1926 à 1929 à Paris – en même temps qu’un certain Alberto Giacometti – est à l’honneur sous le marteau.

Après la dispersion chez Artcurial, le 6 décembre 2022, d’une dizaine de bronzes provenant de la famille de l’artiste, qui ont tous trouvé preneur pour un montant total de 1,6 million d’euros, la maison Beaussant Lefèvre & Associés présente Les Escrimeuses. Cet ensemble de deux bronzes patinés représente un duel entre deux combattantes à la garde précise, l’une avec masque, l’autre sans et désarmée, tel le signe de sa vulnérabilité.

Estimée de 250 000 à 300 000 euros et exécutée en 1943, cette pièce apparaît comme le point de bascule entre la période réaliste et le reste de l’opus de cette grande dame de la sculpture française.

Deux épreuves créées en 1943 portent la trace du fondeur parisien Susse et ont été fondues postérieurement à la mort de Germaine Richier. Cet ensemble a été exécuté par la sculptrice tandis que cette dernière se trouvait à Zurich, une ville où le couple Richier-Bänninger restera jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Fidèlement à l’enseignement que l’artiste reçut, Les Escrimeuses portent la marque des préoccupations de Germaine Richier sur le mouvement et annoncent les postures imitées des animaux et des insectes qui suivront.

Marché de l'artEnchèresDrouotBeaussant Lefèvre & AssociésGermaine RichierSculpture
Partagez
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights