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L’artiste Ceal Floyer est décédée à l’âge de 57 ans

Née au Pakistan, la Britannique s’était fait connaître dans les années 1990 grâce à « son humour incisif et un langage visuel d’une profonde sobriété ».

Aimee Dawson
17 décembre 2025
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Ceal Floyer. Photo Hugo Glendinning

Ceal Floyer. Photo Hugo Glendinning

Ceal Floyer, artiste reconnue pour ses films et installations conceptuels, empreints d’un humour subtil et réalisés à partir d’objets du quotidien, est décédée le 11 décembre 2025 « après un long combat contre la maladie », selon un communiqué de ses galeries, Lisson et Esther Schipper.

Ceal Floyer s’est imposée dans les années 1990 grâce à une esthétique minimaliste jouant volontiers sur l’échelle, le langage et le sens. Parmi ses œuvres emblématiques figurent Light Switch (1992-1999), conservée dans la collection de la Tate et consistant en un projecteur diffusant sur le mur l’image d’un interrupteur, ainsi que Nail Biting Performance(2001), dans laquelle elle se ronge les ongles devant un microphone.

« Floyer était l’une des artistes les plus radicalement conceptuelles de sa génération, renommée pour son humour incisif et un langage visuel d’une profonde sobriété », indique un communiqué publié par les galeries qui la représentaient. « Ses œuvres sont d’une inventivité remarquable et, à son image, empreintes d’une intelligence affûtée, d’un humour pince-sans-rire et d’une grande acuité visuelle…, poursuit cet hommage. Elle avait atteint, dans sa pratique, un état paradoxal de gravité légère comme une plume. D’une présence discrète mais puissante, sa voix artistique singulière était à la fois ludique et profonde. »

Née au Pakistan en 1968, Ceal Floyer a grandi en Angleterre avant de s’installer à Berlin à la fin des années 1990. Elle a étudié au Goldsmiths College de Londres, puis a enseigné en tant que professeure invitée au département de sculpture de la HFBK – University of Fine Arts de Hambourg entre 2014 et 2017.

« Au sein de ses différentes fonctions d’enseignement, elle a constitué une source d’inspiration majeure pour l’université et ses étudiants, a indiqué la HFBK de Hambourg dans un communiqué. Elle nous manquera profondément, en tant qu’artiste et enseignante. »

Ceal Floyer, Light Switch (U.S.) #2, 2017. Photo © MSU. © l’artiste / VG Bild-Kunst, Bonn, 2025

Au cours de sa carrière, Ceal Floyer a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles le Preis der Nationalgalerie für junge Kunst en 2007 et le Nam June Paik Art Center Prize en 2009. Elle a participé à d’importantes biennales et expositions internationales, notamment Manifesta 11 à Zurich (2016), la Documenta 13 à Cassel (2012) et la 53e Biennale de Venise (2009). Parmi ses principales expositions personnelles figurent celles organisées à l’Aspen Art Museum (2016), au Kunstmuseum Bonn (2015), au Museum of Modern Art de North Miami (2010) et au Palais de Tokyo à Paris (2009).

Outre la Tate, ses œuvres figurent dans les collections de nombreux musées, parmi lesquels le Museum of Modern Art de New York, la Neue Nationalgalerie de Berlin, le Kunstmuseum de Bâle, le musée d’Art moderne de Paris, le Museo Jumex à Mexico, la National Gallery of Victoria à Melbourne et le Toyota Municipal Museum of Art à Tokyo.

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