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Cambriolage du Louvre : quatre nouvelles interpellations

L’enquête connaît un rebondissement avec l’arrestation d'autres suspects, alors qu’un rapport de sécurité resté dans l’ombre, remis au musée en 2018, avait prédit le mode opératoire exact du vol, révèle « Le Monde ».

Stéphane Renault
27 novembre 2025
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Les cambrioleurs ont utilisé un monte-charge, abandonné quai François-Mitterrand, pour accéder au balcon de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, où ont été dérobés les joyaux de la Couronne, le 19 octobre 2025. D.R.

Les cambrioleurs ont utilisé un monte-charge, abandonné quai François-Mitterrand, pour accéder au balcon de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, où ont été dérobés les joyaux de la Couronne, le 19 octobre 2025. D.R.

Plus d’un mois après le spectaculaire casse en plein jour dont a été victime le musée du Louvre, l’enquête progresse. Quatre nouvelles arrestations ont eu lieu en région parisienne le 25 novembre, « deux hommes âgés de 38 et 39 ans, et deux femmes âgées de 31 et 40 ans », précise le parquet de Paris. L’un des hommes, « déjà connu des services de police », est suspecté d’être le dernier membre du commando ayant dérobé les joyaux de la Couronne de France.

Ces nouvelles interpellations interviennent après la mise en examen de quatre personnes dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 29 octobre : trois hommes « pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime et délits punis de 10 ans d’emprisonnement » et écroués, ainsi qu’une femme pour « complicité de vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime et délits punis de 10 ans d’emprisonnement ».

Profitant d’une faille majeure dans le dispositif de sécurité du musée, les malfaiteurs auraient-ils opéré suivant un scénario bien précis, décrit à l’avance ? Troublante, la question mérite d’être posée après la révélation d’un rapport d’audit commandé en 2018 par Jean-Luc Martinez, alors président-directeur du musée, à la direction sécurité et sûreté du joaillier Van Cleef & Arpels.

Selon les informations du Monde, cet audit « avait identifié très précisément, comme point de vulnérabilité, le balcon emprunté par les cambrioleurs et le recours à un monte-charge pour y accéder ». La direction actuelle du Louvre affirme que « ces documents n'avaient pas été communiqués lors du changement de direction, à l'automne 2021 ».

Cette nouvelle pièce au dossier soulève des interrogations. « La justice parisienne, saisie du casse, n’a pas eu, à ce jour, connaissance de ce rapport, qui pourrait pourtant ouvrir une nouvelle piste aux enquêteurs sur de possibles commanditaires ayant bénéficié de la fuite de ce document », précise le quotidien.

Si cette hypothèse se révélait exacte, le braquage rocambolesque du plus grand musée du monde prendrait des allures de film hollywoodien. À ce jour, le précieux butin reste introuvable.

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