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Prix artistiques
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Le Prix Pierre Daix attribué à Elvan Zabunyan

L’auteure est récompensée pour son ouvrage Réunir les bouts du monde. Pour célébrer les dix ans du Prix, la Collection Pinault lance la bourse Pierre Daix, attribuée cette année à Clara Royer.

Louane Lallemant
24 novembre 2025
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Elvan Zabunyan.

© Meena Wolf

Elvan Zabunyan.

© Meena Wolf

Le Prix Pierre Daix fête cette année ses dix ans. Créé en 2015 par François Pinault en hommage à son ami journaliste, écrivain et historien de l’art français Pierre Daix, décédé en 2014, il récompense chaque année un ouvrage touchant à l’histoire de l’art moderne et contemporain.

Il est décerné cette année à l’auteure Elvan Zabunyan pour Réunir les bouts du monde. Art, histoire, esclavage en mémoire, publié en octobre 2024 dans la collection « Culture » des éditions B42. Pour célébrer l’anniversaire du prix, la Collection Pinault porte cette année la dotation à 15 000 euros. Le prix a été remis ce lundi 24 novembre 2025 à la Bouse de Commerce-Pinault Collection, à Paris.

Historienne de l’art contemporain, professeure à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et critique d’art, Elva Zabunyan est née à Paris en 1968. Elle s’intéresse aux « fonctions historiques, politiques, postcoloniales et féministes de l’art des XXe puis XXe siècles ». Ses recherches avaient notamment contribué à la création de l’exposition « Corps et âmes » (présentée du 5 mars au 25 août 2025 à la Bourse de Commerce).

Avec Réunir les bouts du monde. Art, histoire, esclavage en mémoire, elle se penche sur l’impact de l’esclavage sur l’histoire de l’art, invoquant des artistes états-uniens et caribéens, comme Arthur Jafa et Frank Bowling, présents dans la collection Pinault. Elle explique dans un entretien avec Maxime Gasnier avoir pensé ce livre comme une « trajectoire s’appuyant sur l’expérience des personnes mises en esclavage et l’hommage qui leur est rendu par les artistes ».

Clara Royer.

© Angel Perez Menendez

En parallèle du Prix est remise en même temps cette année la première bourse Pierre Daix, que François Pinault a souhaité lancer pour les dix ans du Prix. Annuelle, elle est dotée de 5 000 euros. Elle vise à soutenir la recherche d’un jeune historien de l’art de moins de 35 ans. Les candidats sont présentés par les membres du jury.

Cette première édition couronne la chercheuse Clara Royer, doctorante en histoire de l’art à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. Sa thèse porte sur l’art télématique dans les décennies 1970, 1980 et 1990, s’intéressant aux liens entre création et télécommunication. Un angle de recherche qui, selon le jury, « méri[te] d’être approfondi ».

Le jury de cette 10e édition est composé de dix personnalités du monde de l’art et de la recherche. Il s’agit de Laure Adler, journaliste et femme de lettres ; Jean-Louis Andral, directeur du musée Picasso d’Antibes, historien et critique d’art le président du Crédac et des Archives de la critique d’art Martin Bethenod [également chroniqueur de notre mensuel] ; Nathalie Bondil, historienne de l’art et directrice du nouveau département du musée et des expositions de l’Institut du monde arabe ; Jean-Pierre Criqui, conservateur des collections contemporaines du Centre Pompidou et rédacteur en chef des Cahiers du Musée national d’art moderne ; Cécile Debray, historienne d’art et présidente du musée national Picasso-Paris ; Donatien Grau, historien de l’art et de la littérature française, critique d’art et écrivain ; Christophe Ono-dit-Biot, écrivain et directeur adjoint de la rédaction de l’hebdomadaire Le Point (propriété d’Artémis, holding de la famille Pinault) ; Bruno Racine, directeur du Palazzo Grassi-Punta della Dogana à Venise et écrivain ; et, enfin, Pascal Rousseau, historien de l’art moderne et contemporain et lauréat du Prix Pierre Daix 2020.

Prix artistiquesPrix Pierre DaixElvan ZabunyanClara RoyerFrançois PinaultHistoire de l'art
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