Fin mai, le jury du Prix Pierre Daix s’est réuni pour établir la liste des sept ouvrages d’histoire de l’art en compétition pour l’édition 2025. Doté de 15 000 euros, le prix sera remis en novembre, à la Bourse de Commerce, par François Pinault, fondateur de la distinction.
Les ouvrages retenus cette année sont : De quelques vies ou ce qu’il en reste. Art populaire; Art Brut. Jardins pittoresques, rocailles, curiosités de créateurs en tout genre, de Marc Décimo (Les Presses du réel) ; La gloire de la bêtise. Régression et superficialités dans les arts depuis la fin des années 1980, de Morgan Labar (Les Presses du réel) ; La ruse de Jacob. L’élevage des humains et le modèle de l’art, d’Éric Michaud (Gallimard) ; Oser le nu. Du XVIe au XXe siècle – Le nu représenté par les artistes femmes, de Camille Morineau (Flammarion) ; L’Histoire de l’art engagée : Linda Nochlin, d’Émilie Oléron Evans (Presses Universitaires de Strasbourg) ; Les abstractions concrètes d’Anni Albers (1899-1994). Une histoire textile de la modernité, d’Ida Soulard (Les Presses du réel) ; et enfin Réunir les bouts du monde. Art, histoire, esclavage en mémoire, d’Elvan Zabunyan (Éditions B42).
Créé en 2015 en hommage à Pierre Daix, journaliste, écrivain, historien de l’art et ami de François Pinault, le prix célèbre cette année son 10 e anniversaire. À cette occasion, une nouveauté vient enrichir le dispositif : la création de la bourse Pierre Daix, destinée à soutenir une ou un jeune historien (ne) de l’art dans la poursuite de ses recherches.
Dotée de 5 000 euros, cette bourse sera remise chaque année lors de la cérémonie du prix. Les candidatures sont proposées par les membres du jury, qui distinguent un travail de recherche centré sur la création contemporaine. L’objectif est de « valoriser une approche innovante, qu’elle soit historique, théorique ou critique, et encourager l’émergence de nouvelles perspectives portées par de jeunes chercheurs et chercheuses de moins de 35 ans ».
