La Fondation Pierre Bergé –Yves Saint Laurent vient de fermer ses portes parisiennes pour deux ans de travaux et s’apprête à ouvrir une exposition aux Rencontres d’Arles, à partir de ses collections, sur Yves Saint Laurent et la photographie*1 : de l’évolution des images de mode à un ensemble d’objets illustrant le rôle du médium dans l’œuvre du couturier. Nous avons rencontré Madison Cox, le président de la Fondation, pour évoquer sa vie entre les jardins, la mode, les arts et les enjeux sociétaux.
Quel est votre premier souvenir d’une œuvre ?
J’ai grandi à San Francisco [Californie], une ville dans laquelle il y avait beaucoup de musées municipaux et une véritable vie culturelle. J’avais un oncle artiste et je vivais dans un milieu qui n’était pas étranger à l’art. Il existait notamment une revue française, Réalités, publiée par L’Œil pour le public américain, à la fin des années 1970*2. Ma marraine, qui était très importante pour moi, y avait abonné mes parents. Cette revue traitait de différentes cultures dans le monde, d’art ancien et contemporain, des émaux de Limoges à Guy de Rougemont; mais je ne peux pas parler d’une œuvre en particulier. Les textes ne portaient pas seulement sur la France. Cette publication, c’était l’œil francophone sur le monde.
Et en littérature ?
Ma marraine, la meilleure amie de ma grand-mère, m’envoyait des livres tous les mois, de la littérature anglaise ou américaine des XIXe et XXe siècles. Elle m’a ouvert différents horizons. Elle était peintre et vivait à Los Angeles. Entre mes 10 et mes 15 ans, tous les étés, je passais dix jours chez elle – c’était entre 1968 et 1973. Elle était végétarienne, s’occupait de chiens et de chats. Sa maison était une vraie bergerie. Elle préparait de la viande pour les animaux, et des sandwiches aux avocats pour nous ! Et tous les jours, nous allions au musée. Ma mère s’intéressait surtout à la musique classique et au jazz.
Avez-vous connu la scène artistique de San Francisco ?
Je suis né à Bellingham, dans l’État de Washington, en 1958. Puis ma famille a déménagé à San Francisco, ville natale de mon père, dont je suis parti à 17 ans. Alors je n’ai pas vraiment vécu l’effervescence que vous évoquez. Cependant, cette ville portuaire, toujours ouverte vers l’extérieur, et ses alentours, comme le campus de l’University of California de Berkeley, véhiculaient une véritable liberté, avec une façon de vivre alternative. La famille de mon père, qui venait du sud des États-Unis, était beaucoup plus conventionnelle et bourgeoise qu’une famille de la côte ouest. Par exemple, vers l’âge de 14 ans, avec l’école, nous avons fait une retraite bouddhiste, ce qui n’existait nulle part ailleurs aux États-Unis.
Vous sentez-vous américain aujourd’hui ?
Je n’ai jamais été nationaliste. En vieillissant, je passe beaucoup de temps au Maroc et suis très attaché à certaines institutions culturelles américaines que je soutiens, comme The Tangier American Legation*3, un symbole de l’idéalisme américain malmené. Le Maroc a été le premier pays à reconnaître les États-Unis. Ces deux pays ont donc tout de suite eu des relations diplomatiques, ce que l’on ignore souvent. Je ne me considère pas comme américain, mais les principes d’esprit collectif, de mélange des cultures et de liberté que l’Amérique a portés, me sont très chers – même si aujourd’hui ils sont mis à mal. Chaque citoyen doit s’améliorer pour lui-même ou pour ses enfants. Il y a quarante ans que je vais au Maroc, et l’on assiste actuellementà des changements radicaux, sur le plan de l’éducation, sur le plan médical…
Vous vous exprimez dans un français parfait. Quel est votre rapport à la France et à Paris ?
J’ai appris le français à l’école, à San Francisco. Nous étions abonnés à une édition pour enfants de Paris Match. Un des exercices consistait à lire ce journal à haute voix ; mais je ne pratiquais jamais la langue hors de ces cours. Lorsque je suis arrivé en France, j’ai été très intimidé. J’avais rencontré des amis français à New York, comme Loulou de la Falaise*4. Mais ils parlaient tous anglais, et j’étais trop impressionné pour m’exprimer en français. Lorsque j’allais au marché, je demandais un kilo de tout, car je ne parvenais pas à dire un mot, ainsi on m’appelait parfois « Monsieur Kilo » !
Quand vous avez rencontré Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, invité par une de vos amies à un défilé, vous êtes-vous dit que votre vie allait changer ?
Non, je ne le savais pas du tout ! J’étais fasciné par la culture française et par l’Europe. J’avais commencé un cursus à Parsons School of Design, à New York, qui avait eu une branche à Paris entre les deux guerres. Au début des années 1980, ils ont rouvert ce campus parisien. Je me souviens de cours d’histoire romaine pour lesquels nous partions dans le sud de la France, à Saint-Rémy-de-Provence ou à Nîmes. Il y avait des étudiants américains mais aussi européens. Je découvrais des choses à chaque pas, alors qu’à l’époque, San Francisco n’était pas une ville expérimentale.
Étiez-vous alors conscient de la place que l’art occupait dans la vie de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent ?
Oui, c’étaient deux individus qui avaient une passion pour l’art. La croissance financière de la maison Saint Laurent*5, à la fin des années 1970 et dans les années 1980, leur permettait de collectionner Francisco de Goya, Pablo Picasso ou Piet Mondrian. Ils avaient une curiosité très étendue pour les années 1920 et 1930, l’art asiatique, les arts décoratifs – lesquels étaient peu appréciés à l’époque –, mais aussi l’histoire du théâtre, du cinéma, du spectacle avec Louis Jouvet, Christian Bérard, Jean-Louis Barrault… En revanche, ils ne collectionnaient pas leurs contemporains. Et puis leurs goûts ont évolué. Pierre Bergé avait une passion pour la Haute époque, qu’Yves Saint Laurent aimait moins. Tout leur entourage avait le même goût pour les arts, ils fréquentaient des peintres, des musiciens, des architectes, des décorateurs...
Comment achetaient-ils ?
Yves Saint Laurent achetait par coup de foudre, en faisant des repérages la nuit devant des vitrines. Il faisait des associations entre un objet et un personnage, ou un lieu. Pierre Bergé aussi, mais il faisait plus de recherches. En revanche, ils ne travaillaient jamais avec des conseillers, tout juste avec quelques marchands comme Alain Tarica.
L’exposition « Saint Laurent aux musées*6 » montrait le rapport intime qu’il entretenait aux œuvres, la façon dont l’art a imprégné tout son travail. Comment Yves Saint Laurent se nourrissait-il d’images ?
Il ne voyageait presque jamais, sauf aux États-Unis pour le business ou au Japon – il s’y est rendu par exemple dès 1962, l’année suivant la création de la maison, et un peu plus tard, pour quarante-huit heures, avec Betty Catroux*7. Sa principale source d’inspiration était les livres. Il est dommage que sa bibliothèque de la rue de Babylone [dans le 7e arrondissement de Paris] ait été dispersée. Étant né à Oran, en Algérie, où l’on accédait à la culture française par les publications, il avait pris l’habitude de se plonger dans la lecture. Comme Joris-Karl Huysmans dans À rebours, il voyageait dans son fauteuil. Le seul contre-exemple est le Maroc, où il allait très souvent.

Façade de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, à Paris.
Photo Sophie Carre
Et vous, qu’est-ce qui vous a mis sur le chemin des jardins ?
À Parsons, j’ai commencé un programme de design de l’environnement, sur l’architecture d’intérieur et les paysages. Je me demandais quelle direction prendre. Après un stage en Normandie, à Benerville-sur-Mer [Calvados], chez un chef jardinier, j’ai trouvé dans la botanique un monde vaste, généreux, accueillant et où l’on change constamment de méthodologie, de ressources… C’était aussi un travail autonome qui nécessitait d’avoir une équipe de pépiniéristes, de jardiniers, de clients... Encore aujourd’hui, j’apprends tous les jours de ces interactions. Et puis je pouvais frapper à la porte de n’importe qui en manifestant un intérêt pour une collection de rhododendrons ou un jardin remarquable. Tout est toujours en changement. Je n’ai pas eu de formation dans le domaine des plantes, mais il y a de perpétuels échanges.
Vous avez souvent dit que la figure de Russell Page (1906-1985), l’un des plus grands designers de jardins, vous a particulièrement marqué. En quoi ?
C’est un paysagiste anglais que j’ai rencontré deux fois, alors qu’il était déjà un vieux monsieur. C’était dans le lobby d’un hôtel à Londres. Pierre Bergé l’a salué et me l’a présenté. Il a beaucoup travaillé en France, notamment avec André de Vilmorin [1907-1987], qui était amateur d’art et horticulteur. Il avait une façon très moderne d’œuvrer, dans différents pays, sans avoir besoin d’un bureau. J’ai connu quelques-uns de ses jardins ; ils inspiraient une profonde sérénité. Dans les années 1980, les jardins devenaient à la mode, avec les Foires de Courson ou de Saint-Jean de Beauregard*8. Lui restait très simple. Il travaillait beaucoup avec l’espace et était un fin connaisseur de plantes. J’ai été très ému d’être embauché par deux personnes, une Américaine et une Italienne, qui avaient auparavant collaboré avec lui. Il a aussi écrit un livre formidable, The Education of a Gardener [L’Éducation d’un jardinier (1962), 1999], qui porte sur la façon de regarder.
Vous avez travaillé pour des gens célèbres. Quelle est l’importance des dialogues et des contraintes ?
C’est essentiel. Mes échecs les plus cuisants ont eu lieu quand il n’y avait pas de dialogue. Mais j’ai surtout eu la chance d’avoir des clients qui étaient de grands connaisseurs et desquels j’ai beaucoup appris, ou alors chez lesquels j’ai animé une passion, par exemple le collectionneur d’art américain Leon Black.

Le Jardin Majorelle, à Marrakech. Photo Nicolas Matheus
Après votre première période parisienne, vous êtes retourné à New York en 1987. Et quelques années plus tard, en 1996, Pierre Bergé vous a fait revenir à Marrakech*9 par le Jardin Majorelle. Pourquoi ?
Oui, j’avais fait une carrière à New York et je n’avais jamais réalisé de jardin pour eux. La maison de Marrakech datait de 1923, seule au début de la palmeraie, loin du Guéliz, c’était le quartier bourgeois des Français. Ils l’ont achetée en 1980 à la veuve du peintre Jacques Majorelle; le jardin était dans un état de semi-abandon, très touchant, et en partie ouvert au public – une tradition qu’ils ont poursuivie par la suite. À la fin des années 1990, tout a changé. L’environnement où se trouvait la maison s’est progressivement modifié. Le tissu urbain s’est transformé. Il y a eu une explosion de constructions. Ils m’ont demandé de réfléchir à un projet pour ce lieu. Leur premier voyage au Maroc date de 1966. À cette époque, ils venaient aussi l’été, en vivant la nuit sous les arbres. À partir de 1980, ils ont acheté une maison en Normandie et n’ont plus séjourné à Marrakech qu’avant ou après les défilés. J’ai proposé d’introduire des fontaines pour créer des bruits d’eau, de faire des plantations afin de masquer la ville alentour. J’ai également suggéré d’enlever le gazon pour des raisons de conservation d’eau. Silence total. Pierre Bergé m’a dit que nous nous verrions le soir pour parler. J’ai pensé que mon sort était réglé et ai envoyé un fax à mon bureau de New York pour dire que je rentrerai plus tôt. Mais le soir, il m’a annoncé qu’ils étaient d’accord pour tout, sauf pour retirer le gazon dans la partie privée… Pour eux, le simple fait de laisser l’eau couler était un symbole de luxe et de fierté. Ce n’est qu’après la mort d’Yves Saint Laurent, quand Pierre Bergé m’a appelé pour me prévenir, qu’il m’a dit que je pouvais désormais enlever le gazon. Ils m’ont aussi confié le jardin de leur maison à Tanger, en collaboration avec Jacques Grange, le décorateur.
Dans les années 1970 et 1980, puis au milieu des années 1990, fréquentiez-vous la scène artistique marocaine contemporaine – par exemple l’exposition de 1969 organisée sur la place Jemaa el-Fna par Mohamed Melehi, Mohamed Chebâa, Farid Belkahia, Mustapha Hafid et Mohamed Hamidi ?
Pas du tout. Dans la musique ou la mode, ils étaient conscients des créations des autres couturiers. Mais en art, je n’ai pas le souvenir qu’ils ont porté leur regard sur ces œuvres. Ils ont acheté des toiles de peintres orientalistes du XIXe et du début du XXe siècle. Ils ont deux peintures de Jacques Majorelle. Je ne crois pas qu’ils aient vu cette exposition en 1969.
À quand remonte l’intérêt de Pierre Bergé pour les arts amazighs ?
Au début des années 2000, une femme italienne m’avait commandé un jardin à Marrakech. Et, à la même époque, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé m’ont demandé de devenir gérant de la Fondation. Lorsqu’ils ont acheté le terrain de Jacques Majorelle, l’atelier construit en 1932 était vide. Comme ils étaient collectionneurs, ils ont décidé de transformer ce lieu en musée des arts décoratifs islamiques du Maroc. Tamy Tazi, une collectionneuse de bijoux, de textiles berbères et de broderies – dont on considère qu’elle a libéré le caftan –, a contribué à l’initiation de Pierre Bergé sur ces sujets.
Nous avons entrepris de faire un inventaire de tous leurs objets. Deux expertes ont travaillé pendant au moins six mois. Puis nous sommes allés dîner au Café de la Poste*10 : elles nous ont dit que parmi les 600 objets recensés, il y avait une cinquantaine d’œuvres amazighes – donc non islamiques. Que la moitié de celles qui restaient ne provenaient pas du Maroc, mais de Syrie, d’Inde, d’Égypte… Qu’une vingtaine de pièces étaient exceptionnelles ! Et que le reliquat était sans intérêt. Pierre Bergé a d’abord été un peu déçu, puis il a décidé de systématiser la création d’une collection d’art islamique marocain. Cela a correspondu à une période où les Marocains se sont également intéressés à ce domaine. Alors, le lendemain, il m’a rappelé et m’a parlé de ces tribus d’avant l’arrivée du judaïsme et de l’islam ; « Finalement, nous allons faire un musée d’objets berbères, ce qui n’existe nulle part ailleurs », m’a-t-il dit. Peu de temps après, il a rencontré Sarah Pinson [1942-2025], une Française née au Maroc, qui était collectionneuse de bijoux et défenseuse de la culture berbère. Elle a non seulement légué sa collection au musée, mais aussi joué un rôle de conseil scientifique essentiel.
Une bonne partie de l’équipe du musée était contre cette idée, car, depuis le règne de Mohammed V, il y avait un tabou sur cette identité berbère. Puis, quelques mois avant l’inauguration du musée [en 2011], Sa Majesté Mohammed VI a modifié la Constitution : que l’on soit juif, chrétien, berbère ou musulman, tout le monde était marocain. Cela a retourné le débat. L’Institut amazigh a ouvert, l’alphabet a été créé. Du jour au lendemain, des gens sont venus nous dire qu’ils étaient berbères et nous faire des donations. Le musée Pierre Bergé des arts berbères est né dans ce contexte.
Votre mariage avec Pierre Bergé en 2017 a scellé votre rôle de gardien de leur mémoire. Quels sont les projets à Paris ?
La Fondation ne doit pas seulement être un temple de la mode. Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, deux figures de la deuxième moitié du XXe siècle, sont très différents d’autres créateurs. On connaît leurs actions dans la mode. À Paris, la maison de couture a été transformée en lieu d’archivage des textiles et des œuvres sur papier très fragiles. Les conditions de conservation sont draconiennes. Mais on connaît peut-être un peu moins leurs engagements radicaux sur les droits des homosexuels avec Act Up ou Sidaction, sur le racisme avec SOS Racisme… Cela sera beaucoup plus présent à Paris, en plus de tout le travail déjà en cours sur les créations d’Yves Saint Laurent depuis plusieurs années. Nous avons énormément de documents et allons constituer une bibliothèque sur ces sujets.
Les Modules du Palais de Tokyo, programme expérimental d’appui à la création émergente française, qui fut un temps soutenu par la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, ont joué un grand rôle sur la scène parisienne. Reviendrez vous à des gestes tournés vers l’art contemporain ?
À la fin de sa vie, Pierre Bergé a décidé de concentrer les efforts de sa Fondation sur l’essentiel. Il a arrêté un certain nombre d’activités de mécénat, dont les Modules du Palais de Tokyo.
Et à Marrakech ?
Pour construire le musée des arts berbères, Pierre Bergé est parti de rien. Cela l’a obligé à réfléchir à ce qu’est pour lui un musée, avec une exposition permanente, une bibliothèque, un auditorium, où le violoniste Renaud Capuçon pourrait jouer – ce qu’il a fait. C’est devenu un lieu vivant. Le nombre de visiteurs est considérable, 700 000 personnes par an. Cela a suscité beaucoup de donations de Marocains ou d’étrangers : textiles, livres, bibliothèques… La collection berbère a triplé. Dans le jardin, nous avons mis en place un programme pour une jeune génération d’architectes qui n’a plus aucun intérêt pour les gratte-ciel en verre que produit l’Occident, mais qui puise dans les racines de l’architecture vernaculaire marocaine. En m’inspirant du pavillon des Serpentine Galleries, à Londres, j’ai lancé un concours qui a lieu tous les deux ans. Nous avons également créé des programmes pour les enfants des écoles publiques et un ciné-club. Cela a un énorme impact. Nous travaillons à accueillir plus de visiteurs marocains. Ce sont aujourd’hui les enfants qui emmènent leurs parents.
Comment sera abordé le sujet d’Yves Saint Laurent et la photographie dans l’exposition d’Arles cet été ?
Le musée parisien vient de fermer pour travaux, et le déménagement qui est en cours depuis un an a donné l’occasion de constater à quel point la vie d’Yves Saint Laurent a été documentée de la fin des années 1950 à son dernier défilé au Centre Pompidou par les plus grands photographes : Irving Penn, Richard Avedon, Helmut Newton… Nous avons aussi des milliers de Polaroid qu’il a utilisés dans son processus créatif. Phaidon a publié un livre magnifique sur sa relation à la photographie*11. J’aimerais beaucoup que cette exposition trouve une itinérance. C’est un autre regard sur lui et sur son œuvre.
museeyslparis.com/fondation
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*1 « Yves Saint Laurent et la photographie », 7 juillet-5 octobre 2025, Rencontres de la photographie d’Arles, La Mécanique Générale, LUMA Arles, 33, avenue Victor-Hugo, 13200 Arles.
*2 L’édition américaine de Réalités créée au milieu des années 1950 a cessé en 1974, puis a été relancée de 1979 à 1981.
*3 Aujourd’hui nommée l’American Legation Institute for Moroccan Studies Tangier (Institut de la Légation américaine pour les études marocaines), cette institution de Tanger abrite un centre culturel, un musée et une bibliothèque de recherche.
*4 Louise Le Bailly de La Falaise (1947-2011), dite Loulou de la Falaise, était une mannequin franco-irlandaise, devenue muse, créatrice de bijoux et proche collaboratrice d’Yves Saint Laurent.
*5 La maison de couture Saint Laurent, aujourd’hui Saint Laurent Paris, a été fondée en 1961 à Paris par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, soit peu après leur rencontre en 1958.
*6 « Yves Saint Laurent aux musées », 29 janvier-15 mai 2022, Centre Pompidou, musée d’Art moderne de Paris, musée du Louvre, musée d’Orsay, Musée national Picasso-Paris et musée Yves Saint Laurent, Paris.
*7 Muse et mannequin favori d’Yves Saint Laurent.
*8 Les Journées des plantes de Courson (Essonne) ont lieu au printemps et en automne, et la Fête des plantes de printemps de Saint-Jean-de-Beauregard (Essonne), en avril.
*9 Le Jardin Majorelle, situé à Marrakech, est un jardin botanique, une villa Art déco et un musée d’art berbère. Créé par le peintre Jacques Majorelle en 1931, le Jardin a été acheté par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en 1980. Il appartient aujourd’hui à la Fondation Jardin Majorelle qui gère également le musée Yves Saint Laurent.
*10 Célèbre restaurant à Marrakech fréquenté par les artistes et les écrivains.
*11 Elsa Janssen, Simon Baker, Serena Bucalo-Mussely et al., Yves Saint Laurent et la photographie, 2025, Londres, Phaidon et Paris, Musée Yves Saint Laurent.
