Seize ans après sa création, l’assureur vient de mettre fin au Prix MAIF pour la sculpture. Il est remplacé par le Prix MAIF Métamorphoses, dédié à « l’art et au vivant ». Ses organisateurs expliquent vouloir mettre en avant « une nouvelle génération d’artistes engagés en faveur de la transition écologique ». La MAIF s’engage ainsi à soutenir des artistes émergents dont le travail comprend une dimension écologique.
Un solide « Collège de prescripteurs », composé d’une trentaine de personnalités culturelles engagées pour la cause écologique – allant d’Irene Aristizábal, directrice du FRAC Poitou-Charentes, à Hélène Guenin, directrice de la Fondation et des Archives Yves Klein, en passant par Clément Postec, directeur artistique du Printemps de Toulouse, ou encore d’Alexandra McIntosh, directrice du Centre international d’art et du paysage de Vassivière –, est chargé de sélectionner une vingtaine de projets. Les artistes seront choisis d’ici le 29 décembre 2025. Leurs projets seront ensuite soumis à un jury.
Les dix lauréats seront annoncés le 24 mars 2026. Ils bénéficieront d’une résidence (dotée de 2 000 euros par personne) pendant une semaine en juillet 2026 au Campus de la Transition (Seine-et-Marne). Cette « Régénérative Académie » (SIC) se veut « une master class inédite, créée et pilotée spécifiquement pour le Prix MAIF Métamorphoses » et « dédiée aux pratiques artistiques transformatrices dans et avec la nature, à la biodiversité et à la mobilisation des publics », selon les initiateurs du projet.
Par ailleurs, un Prix spécial sera attribué à l’un des artistes lauréats. Il recevra 20 000 euros pour la mise en œuvre de son projet, celui-ci devant être réalisé dans les 18 mois suivant la remise du prix.
Ce changement d’orientation du prix s’inscrit dans la volonté de la MAIF de sensibiliser aux causes environnementales. L’assureur a en effet déjà créé plusieurs fonds dans ce but : MAIF Forêts, MAIF pour le Vivant et MAIF Éducation.
