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Prix Viviane Esders
Actualité

Dörte Eißfeldt remporte le prix Viviane Esders 2025

La photographe allemande est lauréate de la 4e édition de ce prix de photographie doté de 50 000 euros. Il vient saluer quarante ans d’une œuvre qui s’attache aux détails et joue avec le médium.

Louane Lallemant
4 novembre 2025
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Dörte Eißfeldt, Haut (Skin), 1989, tirage argentique sur papier baryté, 61 x 51 cm.

Dörte Eißfeldt, Haut (Skin), 1989, tirage argentique sur papier baryté, 61 x 51 cm.

Lundi 3 novembre 2025, le 4e Prix Viviane Esders a été décerné à l’Allemande Dörte Eißfeldt lors d’une cérémonie à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA). La lauréate a reçu une dotation de 50 000 euros. Les deux autres finalistes, Oleksandr Suprun et Bohdan Holomíček, ont bénéficié chacun de 5 000 euros. Ils avaient été choisis parmi 222 candidatures, venues de 25 pays européens, témoins du rayonnement du prix.

Présidé par sa fondatrice, Viviane Esders, le jury était composé de Damarice Amao, historiennede la photographie et attachéede conservation au Cabinet de la photographie du Centre Pompidou ; Antoine de Galbert, collectionneur et mécène ; Robert Pujade, philosophe, écrivain et critique d’art ; Arnaud Lévènes, responsableet fondateur de la résidence photographique La Capsule ; Marie Robert, conservatrice en chef du musée d’Orsay chargée de la photographie et du cinéma ; et Sonia Voss, commissaire indépendante. Tous ont salué « la cohérence, la poésie et la réflexion sur le médium » irriguant l’œuvre de Dörte Eißfeldt.

La photographe a derrière elle quelque quarante années de carrière. Née en 1950 à Hambourg, l’Allemande s’est formée à l’École supérieure des beaux-arts de sa ville natale. Elle a enseigné la photographie, notamment à l’École supérieure des beaux-arts de Brunswick de 1991 à 2016.

Selon elle, la photographie est un « travail à partir de fragments de réalité », « une expérimentation avec la matière ». Fragments et expérimentation définissent en effet son travail : Dörte Eißfeldt photographie les détails du monde, visages, corps, ombres et objets, et joue avec le médium et ses possibilités. « Il s’agit, explique-t-elle, de laisser agir – ou advenir – dans l’image ce qui est sauvage, obscur, insaisissable, ou beau, sous une forme ouverte, stimulante, surprenante, qu’elle soit très grande ou infiniment petite. »

Dörte Eißfeldt a également travaillé dans le domaine du livre, dont récemment Stehen Liegen Hängen, publié aux éditions Distanz, première pierre de son nouveau projet, « The experimental archive », dans lequel elle va, à partir de ses archives, analyser et recréer son œuvre.

Elle expose, jusqu’au 15 novembre, à la galerie Thomas Fischer, à Berlin, ville où elle bénéficiera d’une rétrospective en février 2026 au C/O Berlin.

Prix Viviane EsdersDörte EißfeldtPhotographiePrix
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