Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'actualité des galeries
L'éditorial de la semaine
Expositions
Marché de l'art
Musées et institutions
Politique culturelle
Livres
LE MENSUEL
L'actualité des galeries
L'éditorial de la semaine
Expositions
Marché de l'art
Musées et institutions
Politique culturelle
Livres
LE MENSUEL
Rechercher
Marché de l'art
Actualité

Almine Rech ferme sa galerie de Londres

La puissante galerie a fermé son espace dans la capitale britannique, « afin de restructurer un bail qui ne correspondait plus à ses projets », avant de s'installer prochainement à une autre adresse.

Melanie Gerlis
6 octobre 2025
Partagez
La galerie londonienne d’Almine Rech est désormais fermée. © Andrew Mitchell

La galerie londonienne d’Almine Rech est désormais fermée. © Andrew Mitchell

La galerie Almine Rech a fermé son espace de Mayfair, à Londres, et placé son entité britannique en liquidation volontaire. Ce n’est pas la première galerie parisienne à avoir ouvert à Londres et à y avoir fermé son espace, à l’exemple de Mennour, de Kreo ou de Patrick Seguin. Marian Goodman a aussi mis fin à ses activités dans la capitale britannique en 2021. La Galerie Perrotin dispose quant à elle d’un espace au Claridge’s où elle présentera du 14 octobre au 20 décembre 2025 l’exposition de Laurent Grasso « Orchid Island ».

Selon des documents déposés par la galerie Almine Rech auprès de Companies House, le registre officiel des entreprises au Royaume-Uni, la succursale londonienne de l’enseigne – récemment réenregistrée sous le nom de LG Realizations 2025 – a été liquidée en août. Dans un communiqué, la galerie précise qu’il s’agit d’« une étape technique destinée à restructurer un bail qui ne correspondait plus à [ses] projets ».

Le dépôt mentionne un déficit de 6,3 millions de livres sterling (environ 7,4 millions d’euros), dont 6 millions de livres (environ 7 millions d’euros) relèvent de prêts intragroupes et d’actionnaires. Interrogée par The Art Newspaper, Almine Rech a indiqué ignorer si ce montant comprend une éventuelle dette envers le propriétaire, resté anonyme. Pour le reste, souligne le communiqué, « la galerie n’a aucun impayé envers les artistes, les employés ou les fournisseurs ».

Almine Rech, qui dirige des galeries à Paris, Bruxelles, New York, Shanghai, Monaco et Gstaad, s’était implantée à Londres en 2014, avant de rejoindre en 2016 le prestigieux espace de Broadbent House, inauguré en grande pompe avec une exposition de Jeff Koons.

Depuis, le marché londonien a été fragilisé par les effets conjugués du Brexit et de la pandémie, et la fermeture d’Almine Rech cet été intervient dans un climat d’incertitude. Londres reste néanmoins « capitale », souligne-t-elle, précisant : « nous y ouvrirons bientôt quelque chose », sans préciser. Concernant les effectifs, loin de procéder à des suppressions de postes, la galeriste affirme : « en réalité, nous recrutons » à Londres.

Almine Rech admet que « le monde est entré dans une période étrange ». « Nous avançons avec confiance et nos clients nous soutiennent », souligne-t-elle. Elle fait état d’un bilan très positif à Frieze Seoul début septembre et indique que l’exposition en cours à Tribeca, consacrée aux peintures hyperréalistes de l’artiste canadienne Chloe Wise, inaugurée mi-septembre, « est déjà entièrement vendue ». Une nouvelle adresse londonienne devrait être annoncée prochainement.

Vue de l’exposition de Joseph Kosuth « The Question », Almine Rech Paris, Turenne, 2025. © Joseph Kosuth. Courtesy of the Artist and Almine Rech. Photo Nicolas Brasseur

La galerie présente actuellement rue de Turenne, à Paris, une importante exposition de Joseph Kosuth, titrée « The Question » (jusqu’au 11 octobre 2025). « Les questions posées par les œuvres de cette exposition sont celles qu’un artiste éprouve quand la vue du monde autour de lui ne suffit plus pour nous être suffisante. L’intention de l’artiste n’est-elle pas de construire logiquement et, je crois, poétiquement une exposition qui nous offre le vif de cette expérience significative, traversée par le temps », écrit à son propos l’écrivain Olivier Kaeppelin.

Marché de l'artGalerie Almine RechAlmine RechLondresBrexitJoseph KosuthOlivier KaeppelinChloe WiseFrieze Seoul
Partagez
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights