Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'actualité des galeries
L'éditorial de la semaine
Expositions
Marché de l'art
Musées et institutions
Politique culturelle
Livres
LE MENSUEL
L'actualité des galeries
L'éditorial de la semaine
Expositions
Marché de l'art
Musées et institutions
Politique culturelle
Livres
LE MENSUEL
Rechercher
Patrimoine culturel
Actualité

Le premier Musée virtuel des biens culturels volés de l’Unesco est désormais en ligne

Ce projet numérique, financé par le Royaume d’Arabie saoudite, donne à voir en 3D des objets pillés pour lutter contre les trafics illicites.

Gareth Harris
1 octobre 2025
Partagez
Le site est divisé en plusieurs sections, comme l’« Auditorium », la « Galerie des objets culturels volés » et la « Salle Retour et Restitution ». Copyright Unesco

Le site est divisé en plusieurs sections, comme l’« Auditorium », la « Galerie des objets culturels volés » et la « Salle Retour et Restitution ». Copyright Unesco

L’Unesco vient de lancer son Musée virtuel des objets culturels volés, qui reconstitue en 3D des milliers d’artefacts pillés grâce à la base de données de l’organisation. Présentée le 29 septembre 2025 lors de la Conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles et le développement durable à Barcelone, l’initiative a été conçue par l’architecte burkinabé Francis Kéré et financée par le Royaume d’Arabie saoudite.

Annoncé dès 2022, le projet répond, selon l’Unesco, « à l’appel des États membres [de l’ONU] pour une stratégie coordonnée de sensibilisation au trafic illicite ».

Le projet a été conçu en partenariat avec l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). « La Convention de l’Unesco de 1970 enjoint les États signataires de lutter contre le commerce illicite des biens culturels – un marché dont Interpol souligne la mainmise croissante des réseaux criminels organisés », précise le communiqué.

Le musée virtuel propose plusieurs espaces. L’« Auditorium » présente les objectifs de cette nouvelle plateforme numérique. Dans la « Galerie des biens culturels volés », des pièces comme un pendentif en or syrien datant de 120 apr. J.-C., provenant du musée de Palmyre, apparaissent sur une frise chronologique. Enfin, la « Salle Retour et Restitution » retrace les parcours d’objets récupérés, tel le rapatriement au Maroc d’un fossile de trilobite saisi par les douanes chiliennes en avril 2024.

Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a déclaré dans un communiqué que « derrière chaque œuvre ou fragment volé se dissimule une part d’histoire, d’identité et d’humanité, arrachée à ses dépositaires, soustraite à la recherche et menacée d’oubli. Avec cette initiative, notre ambition est de remettre ces œuvres en lumière et de restituer aux sociétés le droit d’accéder à leur patrimoine, de s’y confronter et de s’y reconnaître. »

Patrimoine culturelUNESCODiébédo Francis KéréAudrey AzoulayTrafic d’œuvres d’artArabie saouditeMusées et institutionsMarché de l'art
Partagez
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights