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Le critique d’art Alain Bonfand est mort

Professeur aux Beaux-arts de Paris durant plus de trente ans, le philosophe et écrivain est décédé le 18 août 2025, à l’âge de 68 ans.

Stéphane Renault
29 août 2025
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Alain Bonfand. D.R.

Alain Bonfand. D.R.

Né en 1957 à Chambéry, Alain Bonfand a enseigné aux Beaux-Arts de Paris, de 1986 à 2017, l’histoire et les théories de l’art dans le champ des enseignements théoriques. Il avait été nommé professeur émérite en 2022. Docteur en histoire et docteur en philosophie, il a dirigé des recherches en esthétique à l’université Paris IV-Sorbonne et a été membre de l’école doctorale « Concept et langage ». Il a codirigé la collection « Écrits d’artistes » publiée par l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1992 à 2010 avec Jean de Loisy puis avec Didier Semin.

Alain Bonfand a publié de nombreux ouvrages, des essais dans le domaine de l’art, sur le cinéma (de Michelangelo Antonioni ou d’Akira Kurosawa) et des écrits littéraires. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix de l’essai de l’Académie française en 2012 pour l’ensemble de son œuvre d’essayiste. Il est notamment l’auteur de Paul Klee. L’œil en trop (éditions de la Différence, 1995) et L’Art en France : 1945-1960 (Nouvelles éditions françaises, 1995). Romancier, il a signé L’Homme malade d’amour (Bartillat, 1998) et Le Sang clair (éditions de la Différence, 2003).

« Figure emblématique de l’École, son enseignement a marqué durablement des générations d’élèves », a salué le communiqué des Beaux-arts à l’annonce de son décès. Nombreux sont ceux à avoir témoigné de son influence sur les réseaux sociaux.

« Écrivain, philosophe, historien, il fut un immense professeur d’Esthétique aux Beaux-Arts de Paris. Il faisait partie de ces professeurs rares qui posent des mots sur ce que l’on sent, sur les intuitions naissantes, et qui ouvrent des territoires d’expérimentation infinis. Sa pensée et ses cours ont été fondateurs de mon approche de la peinture », écrit l’artiste Mireille Blanc sur Instagram.

« Sa pensée était rare et précieuse, ses mots épousaient la ligne des œuvres avec la délicatesse et le souci viscéral de ne jamais les ramener à une illustration, d’en garder l’expérience vive. C’est une leçon d’âme généreuse et d’intelligence des yeux au cœur que nous avons reçue aux Beaux-arts de Paris et que nous pouvons recueillir dans ses nombreux livres à l’érudition et à la sensibilité vertigineuses. Il mérite les plus beaux hommages », témoigne quant à elle la peintre Claire Chesnier.

DisparitionAlain BonfandPaul KleeEcole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris critique d'art
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