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Collection Odile Finck et Éric Beccafico, fonds Riccardo Dalisi et affiches modernes et contemporaines

La maison Saint Auction disperse une partie de la collection d’art contemporain et de design du couple Odile Finck et Éric Beccafico. Piasa présente 70 objets provenant du fonds de l’architecte italien Riccardo Dalisi. Enfin, la maison de ventes Good propose un tour du monde de l’affiche publicitaire au XXe siècle.

Nicolas Denis
30 juin 2025
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Partie du mur de Berlin (1961-1989), en béton peinture et bombe aérosol d'un côté. Courtesy Saint Auction

Partie du mur de Berlin (1961-1989), en béton peinture et bombe aérosol d'un côté. Courtesy Saint Auction

Cette semaine aux enchères

Chaque semaine, la rédaction de The Art Newspaper France propose une sélection de ventes aux enchères qui attireront l'attention des collectionneurs.

La collection Odile Finck et Éric Beccafico chez Saint Auction

« Une histoire d’amour et d’art » : cette formule résume particulièrement bien ce qui a uni le couple de collectionneurs Odile Finck et Éric Beccafico depuis leur rencontre au début de leurs études de médecine à l’Université de Marseille. « Avec Éric [disparu en 2019, ndlr], nous avons vécu un coup de foudre amoureux et de nombreux coups de foudre esthétiques », résume Odile Finck. Ce sont 253 œuvres de leur collection sur les quelque 800 acquisitions réalisées au fil des années qui sont dispersées cette semaine par Saint Auction. « Des pièces variées mais qui créaient une atmosphère très particulière, j’ai eu l'impression de rentrer dans un cabinet de curiosité géant », confie Chloë Collin, commissaire-priseur de la maison. Parmi les œuvres remarquables figurent une sculpture de Yayoi Kusama (Silver Night, est. 80 000-100 000 euros), une Colère de violons et violoncelles d’Arman (est. 22 000-30 000 euros) ou un morceau du mur de Berlin (est. 12 000-15 000 euros) de presque 4 tonnes !

« Maison de curiosités : art contemporain et design », mardi 1er juillet 2025, Saint Auction, Hôtel Drouot, 75009 Paris, www.saint-auction.com

Riccardo Dalisi. Caffetiera In-Divisa, 1985, sculpture en cuivre, fer, étain et bois, 70 x 43 x 15 cm. Courtesy Piasa

Les objets poétiques de l’architecte Riccardo Dalisi chez Piasa

Riccardo Dalisi, architecte italien disparu en 2022, est moins célèbre en France que certains de ses compatriotes, tels Ettore Sottsass, Alessandro Mendini ou Andrea Branzi, avec qui il a pourtant fondé (avec d’autres artistes transalpins d’avant-garde) l’école de contre-design Global Tools. Celle-ci est considérée par beaucoup d’historiens d’art comme « l’outil » qui a permis une véritable révolution dans l’approche fonctionnaliste et esthétique du meuble et de l’objet. Piasa propose à la vente le 2 juillet 70 œuvres issues de son fonds personnel. L’artiste pluridisciplinaire se joue des codes du design en les interprétant de façon poétique et radicale. Il offre ici aux Italiens l'une de leurs plus belles cafetières napolitaines, éditée en 1981 par Alessi et dont il réalise plus de deux cents modèles différents entre 1979 et 1987 (Caffetiera In-Divisa, 1985, est. 7 000-9 000 euros). Parmi ses pièces les moins connues et les plus expressives, deux panneaux en mosaïques (1990, est. 20 000-30 000 euros) ou les sculptures de la série Ultrapoverisimo (Souris et Cheval, 2004, est. 5 000-7 000 euros).

« Riccardo Dalisi : design social et poétique du geste. De la collection de l’artiste », mercredi 2 juillet 2025, Piasa, 118, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, www.piasa.fr

Rand PauI, Eye-Bee-M , affiche entoilée pour IBM, 1981. Courtesy Good-maison de ventes

Un tour du monde de l’affiche chez Good

Il sera encore possible cette semaine de se rendre au musée d’Orsay pour voir ou revoir l’exposition « L’art est dans la rue » (jusqu’au 8 juillet 2025) coorganisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et qui, selon le catalogue, « interroge l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle ». L’amateur pourra ensuite se rendre à Drouot et enchérir pendant les deux jours de ventes que consacre au médium la maison de ventes Good. Le marché de l’affiche reste relativement accessible pour les collectionneurs, même s’il faudra tout de même enchérir à hauteur de 10 000 euros pour l’une des plus belles pièces de la première vacation, La Côte Basque par l’avion aéropostale Flèche d’Argent, une affiche entoilée réalisée en 1930. La seconde vacation propose notamment une rareté de la légende du graphisme américain Paul Rand, qui crée Eye-Bee-M en 1981 (est. 30 000-60 000 euros) pour la firme IBM. Cette œuvre emblématique sera vendue juste après une affiche elle aussi mythique pour Apple qui vante ici sa palette de couleurs (Rainbow Apple Black Ground, 1980, Rob Janoff, est. 4 000-8 000 euros).

« Le tour du monde par l’affiche, partie I & II », mercredi 2 et jeudi 3 juillet 2025, Good, Hôtel Drouot, salle Rossini, 75009 Paris, www.maison-good.fr

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