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Francis Picabia et les artistes sud-américains à l’honneur à Paris

La maison Mirabaud Mercier disperse deux collections privées, l’une consacrée à l’artiste français Francis Picabia, et l’autre, issue de la collection Cherqui, à l’art cinétique venu d’Amérique latine. Christophe Joron-Derem, quant à lui, vend une partie de la collection Jean-Jacques Guéron dédiée là encore aux artistes dissidents sud-américains.

Nicolas Denis
16 juin 2025
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Francis Picabia, Transparence, Dagelo (ou possiblement Dacelo), huile sur toile, vers 1930-1932. 46x38 cm. Courtesy Mirabaud-Mercier

Francis Picabia, Transparence, Dagelo (ou possiblement Dacelo), huile sur toile, vers 1930-1932. 46x38 cm. Courtesy Mirabaud-Mercier

Cette semaine aux enchères

Chaque semaine, la rédaction de The Art Newspaper France propose une sélection de ventes aux enchères qui attireront l'attention des collectionneurs.

Les Picabia de la collection Gérard Lenoir chez Mirabaud Mercier

L’ensemble de 18 peintures, aquarelles et dessins réalisés entre 1900 et le milieu des années 1930 par Francis Picabia et dispersé par la maison Mirabaud-Mercier fait partie de l’une des plus importantes collections privées d’œuvres inédites de l’artiste apparues sur le marché. Cette collection est née de la rencontre de Gérard Lenoir, coiffeur du Tout-Paris de la fin des années 1950, avec la veuve de l’artiste, Olga Picabia, dans son salon. Frappé, selon ses petits-neveux et ayants droit, par « la beauté et la singularité » de Picabia, il acquiert, grâce à Olga, des peintures des débuts, inspirées par l’École de Barbizon (Paysage, 1900, huile sur panneau, est. 6 000-8 000 euros) ou par l’impressionnisme (Les Martigues, 1902, huile sur toile, est. 10 000-20 000 euros). Suivent ensuite de nombreux portraits, encres et dessins au fusain (Portrait de femme, dessin au fusain, est. 2 000-3 000 euros). Quatre huiles sur toile de la série des Transparences complètent la vacation, avec notamment Transparence, Dagelo (1930-1933), estimée entre 100 000 et 150 000 euros.

« Art moderne, Collection Gérard Lenoir, Collection du vicomte Bernard de Kergos », vendredi 20 juin 2025, Mirabaud-Mercier, Hôtel Drouot, 75009 Paris, www.Mirabaud-mercier.com

Carmelo Arden Quin, La flèche du temps 6, 1990, peinture cellulosique sur panneau plastifié, 60x60 cm. Courtesy Mirabaud-Mercier

La collection Colette Cherqui chez Mirabaud Mercier

Mirabaud-Mercier propose, trois jours auparavant la vente des Picabia, quelque 450 œuvres de la collection Colette Cherqui, vendues au profit de la Fondation Cherqui, créée en 2010. Basée à Aubervilliers, au nord de Paris, celle-ci accueille le public depuis 2023 dans son musée d’art lumino-cinétique composé de 5 000 œuvres dédiés à l’op art et à l’art cinétique, notamment latino-américain. Mathias Chetrit, petit-fils des fondateurs Colette et Jean Cherqui, souhaite aujourd’hui que la fondation recentre son activité autour de l’art cinétique et du mouvement Madi, « qui constituent l’essence même de la collection », dit-il. Mathias Chetrit entend par cette vente « rendre hommage » à ses grands-parents, collectionneurs insatiables, en proposant des œuvres sans prix de réserve. Parmi les artistes importants de la vacation, citons Carmelo Arden Quin, fondateur du mouvement Madi, dont les 13 peintures dispersées sont mises à prix entre 1 500 et 3 000 euros. 28 Compositions et Reliefs de l’artiste abstrait argentin Jose « Pepe » Cacéres pourront trouver preneur entre 50 et 100 euros, tout comme l’une des 43 peintures de Alejandro Avakian, natif de Buenos Aires.

« Vente de la Collection Colette Cherqui au profit de la Fondation Cherqui », mardi 17 juin, Fondation Cherqui, 61 rue Lécuyer, 93300 Aubervilliers, www.mirabaud-mercier.com

Joaquin Ferrer, Portrait de mon ami Jean-Jacques Gueron, 2002, encre et aquarelle sur papier., 2002, 37,5x31,5 cm. Courtesy Joron-Derem

La collection Jean-Jacques Guéron chez Joron-Derem

Le collectionneur Jean-Jacques Guéron est surtout connu des initiés pour avoir inlassablement collectionné et aidé les artistes dissidents russes de l’ère soviétique et post-soviétique. Pourtant, son premier choc artistique, il le doit lui aussi à un artiste sud-américain installé à Paris à la fin des années 1950, Mauro Mejiaz. Une cinquantaine d’œuvres surréalistes du peintre vénézuélien, estimées quelques centaines d’euros, sont proposées aux amateurs. Jean-Jacques Guéron s’est ensuite lié d’amitié avec l’artiste cubain Joaquin Ferrer. Le peintre de « l’imaginaire absolu », selon l’auteur Lionel Ray (Joaquin Ferrer, l’imaginaire absolu, éditions Palantines, 2001), a notamment été soutenu par Max Ernst et approché par André Breton. Parmi les 40 œuvres présentées, retenons Le problème est entre l’homme et lui-même, 1963 (est. 3 000-4 000 euros) ou Le papillon Paralytique, 1978 (est. 2 000-3 000 euros). Joaquin Ferrer a épousé en premières noces l’artiste Gina Pellón, qui a marqué, elle aussi, la scène artistique parisienne des années 1960 (La boîte à malices, 1970, est. 6 000-8 000 euros).

« Collections Irène Silvagani (1941-2022) Jean-Jacques Guéron (1943-2024). Importants ensembles par Peter Lindbergh, Mauro Mejias, Joaquin Ferrer et divers », mardi 17 juin 2025, Christophe Joron-Derem, Hôtel Drouot, 75009 Paris, www.joron-derem.com

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