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Clément Delépine : « Paris conserve de nombreux atouts »

Art Basel Paris a dévoilé sa liste d’exposants pour sa prochaine édition d’octobre 2025. Entretien avec son directeur, Clément Delépine.

Propos recueillis par Alexandre Crochet
28 mai 2025
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Clément Delépine. Courtesy Art Basel

Clément Delépine. Courtesy Art Basel

Avec 203 exposants, Art Basel Paris semble s’étoffer cette année…

Comparé à l'an dernier, nous avons plus exposants – nous en avions 195 en 2024 –, avec une belle proportion de stands partagés. Ceci nous permet de franchir la barre des 200 exposants, ce qui est plutôt réjouissant pour nous car, au Grand Palais, nous ne disposons pas d’autant d’espace qu’à Bâle ou à Miami. Quelques aménagements ont été apportés. Nous avons par exemple déplacé des enseignes qui, l’an dernier, étaient dans la galerie F, occupée auparavant par le restaurant Minipalais, mais elles y manquaient de visibilité. Nous avons pu récupérer une nouvel espace à l'étage, contigu au Salon d'honneur.

Toute les galeries ne reviennent pas ou n’ont pas été reprises cette année ?

Malheureusement, certaines ont fermé, comme Fitzpatrick ; quelques-unes n’ont pas recandidaté, et, effectivement, d'autres n'ont pas été retenues.

Neuf galeries participeront au secteur Galeries d'Art Basel Paris pour la première fois – Crèvecoeur (Paris), 47 Canal (New York), Lodovico Corsini (Bruxelles), David Nolan Gallery (New York), Jan Kaps (Cologne), The Approach (Londres) et Stevenson (Amsterdam, Le Cap), ainsi que Soft Opening (Londres) et Chapter NY (New York), qui partageront un stand. Le secteur Emergence accueillera huit primo participants, de Gauli Zitter (Bruxelles) à Blindspot (Hong Kong). Quels ont été les critères de ces choix ?

Il existe des critères objectifs liés par exemple aux artistes représentés dans les grands événements culturels, les biennales, la Documenta ou qui bénéficient d’expositions muséales importantes… D’autres sont davantage liés à l’influence de la galerie, en termes de capacité à produire du discours, ou de précision du programme, comment elle interagit avec son écosystème, comment elle le préserve, sans parler des critères de géographie ou des questions de parité. Il est aussi essentiel d’accompagner l’évolution et les efforts des galeries. Il était ainsi important pour nous de faire de la place à la galerie Crèvecœur, par exemple, enseigne structurante de mon point de vue à Paris et au-delà par son positionnement générationnel, du travail qu'elle entreprend aussi [Crèvecœur est entrée dans le secteur général à Art Basel à Bâle en 2024, ndlr]. Alors que certaines galeries sont menacées ou ferment, c’est d’autant plus important de soutenir ce type d'enseignes et le marché parisien. Je pense aussi à une galerie comme Commonwealth and Council (Los Angeles), qui va présenter un focus sur Gala Porras-Kim, dont Sprüth Magers vient d’annoncer la représentation, une artiste que j’apprécie particulièrement… Crèvecœur, à l’étage, montrera le travail de Yu Nishimura dont Zwirner et Sadie Coles viennent aussi d’annoncer la représentation… Des galeries font un travail de défrichage hyper important. Comme encore Stevenson, enseigne sud-africaine qui dispose d'espaces à Londres et à Amsterdam. Elle a un assez beau projet qui traite de la transition de régime en Afrique du sud et de la fin de l'apartheid.

Le nombre non négligeable de galeries partageant un stand reflète-t-il l'état du marché actuel et la situation économique plus tendue ?

Je crois que cela reflète surtout une adaptabilité d'une certaine génération de galeries qui ont la même communauté d’esprit et une volonté de mutualisation des ressources. C’est pour nous la possibilité de faire rentrer deux bonnes galeries sur un même stand, alors que nous manquons d'espace. Nombre d'enseignes se sont plaintes de ne pas être acceptées faute de place, et réagissent en proposant ce type de projets collaboratifs. Certes, nous assistons à un retour à la raison du marché, après l’explosion post-covid. Toutefois, ce n’est pas un effondrement comme on peut le lire ici ou là. Selon le dernier UBS & Art Basel Art Market Report, le recul de la France n’est que de 10 %, et cela touche surtout les œuvres les plus chères. La France, entre une TVA sur les œuvres d’art à 5,5 % et un paysage de collectionneurs dont tous ne sont pas encore bien identifiés, reste la 4e place mondiale et conserve de nombreux atouts.

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