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Au musée de l’Orangerie, l’imperceptible mouvement de David Claerbout

L’artiste belge David Claerbout s'approprie les outils des arts numériques pour donner corps à l’expérience de la durée dans un dialogue entre image et mouvement.

Dimitri Cosme
27 mai 2025
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David Claerbout, Backwards Growing Tree (Colour Sheet for Autumn), 2023, encre lavée, peinture acrylique, gouache, pastel et crayon sur papier aquarelle. Courtesy du Studio David Claerbout

David Claerbout, Backwards Growing Tree (Colour Sheet for Autumn), 2023, encre lavée, peinture acrylique, gouache, pastel et crayon sur papier aquarelle. Courtesy du Studio David Claerbout

L’artiste belge David Claerbout semble hanté par le caractère insaisissable du temps. S’appropriant les outils des arts numériques, il donne corps à l’expérience de la durée, dans un dialogue entre image et mouvement. Dans la vidéo Boom (1996), il construit une image où le mouvement est réduit à son expression minimale : un arbre apparemment statique, dont les légères vibrations des branches sous l’effet du vent deviennent les seuls marqueurs perceptibles du temps qui s’écoule. Ainsi, le spectateur est convié à contempler « le printemps, lentement », pour reprendre le titre de l’exposition. Cependant, le terme de « lenteur » ne semble pas tout à fait convenir à David Claerbout lui-même. L’artiste conçoit cette durée comme un « facteur de corrosion de la position autoritaire du narrateur, qui cherche à “diriger” le regard », et non comme une simple lenteur. En laissant le temps « filtrer » à travers l’image, David Claerbout ouvre un espace de contemplation, libérant le regard de toute injonction narrative.

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« Le Printemps, lentement », 12 mars-9 juin 2025, musée de l’Orangerie, jardin des Tuileries, place de la Concorde (côté Seine), 75001 Paris, musee-orangerie.fr

ExpositionsMusée de l'OrangerieDavid ClaerboutArt vidéoPeinture contemporaine
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