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La galerie Thaddaeus Ropac ouvre un espace à Milan

Thaddaeus Ropac nous explique les raisons de ce choix plutôt inattendu pour une galerie majoritairement implantée dans les plus grandes places du monde de l’art, de Paris à Séoul.

Alexandre Crochet
9 janvier 2025
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Le Palazzo Belgioioso, à Milan. Photo D.R.

Le Palazzo Belgioioso, à Milan. Photo D.R.

C’est l’Italie que la galerie Thaddaeus Ropac a choisie pour ouvrir un nouvel espace, son septième dans le monde. Et c’est sur Milan qu’elle a jeté son dévolu. L’enseigne mondiale s’implantera à l’automne prochain dans le Palazzo Belgioioso, édifice néoclassique réalisé au XVIIIe siècle pour le prince Alberico Belgioioso XII d'Este. Il est situé tout proche du Teatro alla Scala et de la Via Monte Napoleone mais aussi d’importants musées dont la Pinacothèque de Brera, le Palazzo Reale, le Museo del Novecento ou le Palazzo Citterio. L’espace occupera 280 mètres carrés sur deux grandes salles du premier étage. Le parc public situé en face pourra accueillir des sculptures présentées par la galerie.

Pourquoi Milan et l’Italie ? « Peut-être en effet que ce n’est pas la première des destinations pour le marché de l’art, mais la façon dont je sens qu’elle se développe peut en faire une réussite. Même si on ne peut comparer en taille les deux villes, Séoul n’était pas dans le radar avant qu’on s’y installe… Il faut savoir prendre des risques ! », confie Thaddaeus Ropac. Et de poursuivre : « Pour qu’un lieu marche, il faut in situ trois conditions : une scène artistique active, avec des artistes produisant sur place ; des institutions ; et des collectionneurs ». Ce qui est le cas de Milan…

L’espace sera dirigé par Elena Bonanno di Linguaglossa, Italienne très internationale qui a été commissaire de nombreuses expositions transalpines et travaillait récemment chez la galerie Lévy Gorvy Dayan, après avoir œuvré notamment à la Fondazione Pastificio Cerere, à Rome ; à l’Albion Gallery, et chez les galeries Haunch of Venison, et Blain|Southern, à Londres.

« Nous réfléchissions à notre prochaine implantation en Europe, où nous sommes déjà en France, au Royaume-Uni, en Autriche…mais pas en Italie !, explique Thaddaeus Ropac. Rome était trop muséale ; Venise trop saisonnière… Milan s’est imposée en renforçant ma vision de l’Europe ». Et de souligner les liens de nombreux artistes de la galerie avec l’Italie – Baselitz a longtemps vécu à Florence, Beuys a créé plusieurs œuvres majeures en Italie… D’autres sont régulièrement à l’affiche des musées transalpins, tel Rauschenberg qui sera à l’honneur au Museo del Novecento de Milan ce printemps, pour le centenaire de sa naissance…

Il existe aussi d’autres raisons d’ordre plus économiques. « Milan est devenu très attractif. Récemment, beaucoup de gens ont quitté Londres pour s’établir ailleurs sur le continent européen, et une partie importante ont choisi l’Italie et Milan. D’où un nouveau dynamisme pour la ville ! Milan est en bonne voie pour devenir une ville très internationale et attirer un public global », conclut Thaddaeus Ropac.

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