Vous êtes un grand commis de l’État dévoué au patrimoine et, paradoxalement, vous n’avez jamais exercé une fonction officielle, qu’elle soit administrative ou politique. Quel est le rôle d’un président des Amis ou d’un président d’association culturelle ?
« Ce qui caractérise déjà l’Administration en France, c’est la haine violente que lui inspirent indistinctement tous ceux, nobles ou bourgeois, qui veulent s’occuper d’affaires publiques en dehors d’elle 1*. » Cette citation d’Alexis de Tocqueville m’a été soufflée par Marc Fumaroli à qui je me plaignais un jour des difficultés auxquelles je faisais face.
Lorsque l’on est Français, on est persuadé que c’est à l’Administration de s’occuper de ce travail, comme tout le reste, alors que je suis convaincu du contraire, parce que l’Administration ne pourra jamais tout faire. Il faut, dans un pays quel qu’il soit, une politique patrimoniale. C’est une prérogative régalienne. Celle-ci doit être menée avec les agents de l’administration certes, et ils sont souvent remarquables et indispensables, mais aussi avec la société civile organisée. Le patrimoine, c’est l’affaire de tous les Français. Vous et moi. Et si les Français ne participent pas à cette politique, c’est un échec. Or, les relations sont toujours bonnes entre personnes, mais déplorables avec le système français qui refuse à la société civile le droit de se mêler des affaires de l’État.
À 45 ans, vous êtes devenu président des Amis de Versailles. Une évidence ?
J’ai été le premier étonné ! Comme beaucoup de Français, je n’étais allé au château de Versailles que trois fois dans ma vie, deux avec mes parents et une tout seul. Mais, pendant trois années consécutives, au mois d’août, j’ai accompagné mon beau-frère Johnny de Beistegui, que Pierre Lemoine invitait à visiter les chantiers du château. Un jour, ce dernier m’a téléphoné et m’a fait part de son souhait de me rencontrer chez moi. Cela me semblait impensable mais il a insisté. Il était 10 heures du matin. Je lui ai offert un whisky... qu’il a accepté à ma grande surprise. Il m’a tenu le discours suivant : « Le duc de Cossé-Brissac va démissionner, car il a 80 ans. Nous aimerions que vous lui succédiez, parce que j’ai remarqué, lors des visites aoûtiennes, que vous saviez faire la différence entre une commode Louis XV et une commode Louis XVI. Vous travaillez dans le monde des affaires, donc vous connaissez le monde tel qu’il tourne. Et vous avez un patronyme qui correspond bien à ce qu’il faut pour Versailles. » J’ai pris quelques minutes de réflexion, séduit, mais aussi à juste titre inquiet pour mon avenir professionnel. Vous êtes alors en gare et un train passe : j’ai accepté.
Vous avez tout de même passé un véritable examen !
J’ai été invité à dîner dans une petite salle à manger du grand hôtel des Brissac qui leur venait des Schneider. Le duc Pierre de Brissac a lancé la conversation sur les poètes français du XVIIe siècle. Coup de chance, je m’étais passionné pour le sujet, lorsque j’étais en seconde. Il a commencé par me citer quelques vers de [Marc-Antoine Girard de] Saint-Amant et, à son grand étonnement, j’ai suivi. Puis Théophile de Viau... j’ai encore suivi.
Le lendemain, j’ai reçu les mots suivants : « Cher ami, le 17 juin prochain, le président des Amis de Versailles démissionnera – c’est moi –, le nouveau président des Amis de Versailles sera élu – c’est vous ! Bonne chance ! » C’était la démocratie en marche !
Dès votre nomination, vous chamboulez les mœurs feutrées du château...
Dès le premier jour ! J’ai été élu in absentia à 15 heures et ai reçu un coup de fil à 16 heures, alors que je me préparais à me rendre à l’Opéra royal de Versailles qui jouait Atys [de Jean-Baptiste Lully], dont mon ami Henry Racamier, homme merveilleux, intelligent, drôle, passionné de musique, était le mécène, le jour même où il fondait LVMH. À la suite du grand dîner dans la galerie des Batailles, il a fait le tour des petits appartements du roi avec moi ; nous avons traversé la salle du billard, vide. Froissé, il m’a dit : « C’est scandaleux et inadmissible. Je compte sur vous pour meubler cela. » Le lendemain, le conservateur, que je ne connaissais pas, m’appelle, horriblement gêné, pour l’aider à acquérir une banquette de billard pour la salle en question. Je lui ai répondu : « J’ignore s’il y a un centime dans la caisse, mais je vais vous donner la somme. » J’ai téléphoné à Henry Racamier, et, un quart d’heure plus tard, un coursier m’apportait un chèque. Quand on commence avec du bol, c’est bon signe !
Rétrospectivement, quelle est la victoire dont vous êtes le plus fier à Versailles ?
Certainement d’avoir empêché la construction de 1 700 logements le long de la pièce d’eau des Suisses. Tout était bouclé, le terrain des Mortemets vendu, tous les ministères et administrations concernés avaient donné leur accord au projet. Pendant cinq ans, seul contre tous, j’ai mené un combat, gagné in fine, grâce aux Anglais et aux Américains auxquels j’ai fait appel pour écrire des papiers virulents dans la presse, afin de dénoncer les Français qui massacraient Versailles. Encore une fois, nous incarnons la société civile – je suis monsieur et madame Tout-le-Monde –, et il est de notre devoir de faire parfois appel à l’opinion publique, lorsque l’État n’assure pas son rôle. Il y a quarante ans, les conservateurs battaient froid à toutes les actions de mécénat ! Quelques mois après mon arrivée, je me souviens avoir dit à Pierre Lemoine qu’il faudrait aller chercher de l’argent auprès des entreprises. Il m’avait alors fait la réponse suivante : « Mais vous n’y pensez pas. Vous imaginez le nom d’Olida sous la Joconde ? » L’Administration s’opposait fermement à cette idée pour une raison noble que je ne récuse pas, car elle a tout de même de l’allure : la République ne fait pas la quête pour entretenir ses propriétés.
C’était pourtant, selon moi, aux Français d’en juger. Lorsque la BNP a lancé sa politique de restauration de tableaux dans les villes où la banque avait des agences – politique menée par mon amie Anne de Lacretelle qui avait convaincu Michel Pébéreau [P.-D.G. de la BNP] –, j’ai vécu un épisode assez douloureux.
Avant de quitter ses fonctions, Pierre Lemoine avait évoqué son regret de ne pas avoir fait restaurer le grand Véronèse. Cela me semblait tout trouvé. Dans la mesure où la BNP avait besoin d’un phare pour lancer son opération, j’ai expliqué à Anne de Lacretelle que le musée du Louvre venant de faire face à l’incident malheureux de la restauration du tableau Les Noces de Cana, percé sur toute sa hauteur au moment du réaccrochage, il ne restait plus que Le Repas chez Simon ! J’ai reçu trois dimanches d’affilée Michel Pébéreau et les siens au château, à la suite de quoi il a été persuadé du bien-fondé de cette restauration. Trop heureux, j’appelle alors le successeur de Pierre Lemoine qui refuse net ! Il bottait en touche à l’idée même de rencontrer Michel Pébéreau. J’ai toutefois réussi à forcer les services du château à recevoir ceux de la BNP, mais je n’étais pas au bout de mes peines. Versailles était d’accord pour encaisser les 700 000 euros de la BNP, non pas pour le Véronèse, mais pour achever la restauration du bosquet de l’Encelade, dont le financement initial avait été apporté par un autre établissement bancaire que la BNP. Laquelle n’avait pas envie de servir la soupe à son concurrent ! Fâché par de telles manières, j’ai téléphoné au château et leur ai suggéré de s’expliquer directement dans le Herald Tribune. Ni une, ni deux, la situation a été débloquée... et le Véronèse restauré ! Ce n’était pas une menace, mais un appel à l’opinion publique. Je n’avais aucun autre levier pour débloquer la situation.
Les autres sociétés des amis étaient plus policées ?
De 1987 à 2004, j’ai siégé au conseil d’administration de la Société des Amis du Louvre. Le grand moment était l’arrivée de Pierre Rosenberg, un tableau couvert de papier kraft sous le bras. Chacun attendait avec impatience l’instant où il l’ôterait. Nous entendions alors deux discours. Soit : « Certes, ce tableau qui est très agréable n’est pas un chef-d’œuvre absolu, mais il se trouve que nous avons 2200 tableaux de sa hauteur, et il n’est pas pensable que nous n’achetions pas le 2201e, car nous avons la plus importante collection... » Soit : « Certes, ce tableau n’est pas un chef d’œuvre absolu, mais comme nous n’avons aucun tableau de ce peintre, nous devons impérativement l’acquérir. » Je me souviens encore d’un de mes plus grands fous rires. Nous terminions toujours les séances par un « nonos »... Ce jour-là, nous nous passions de main en main un objet. La baronne Cécile de Rothschild le transmet à la baronne Bich qui lui demande ce dont il s’agit. Le conservateur des antiquités romaines répond alors : « Un phallus ». Pouf ! Il tombe par terre ! Nous nous enquérons du prix... « C’est 25000 francs [3811 euros]. » (Nous venions de débourser 5 000 000 de francs [762 195 euros] pour le tableau.) Tout le monde s’offusque : « Ah non ! C’est trop cher ! On a assez dépensé comme cela ! » C’était toujours ainsi avec les petits « nonos », un caprice très organisé. Nous étions entre gens de bonne compagnie, et les conservateurs en étaient les chefs d’orchestre.
Dans un tout autre genre, en 2009, le nouveau président des Amis de l’hôtel de la Marine que vous étiez a mené tambour battant une campagne pour conserver l’endroit « dans son intégrité, en lui maintenant une vocation éminente au service de la Nation ».
Les carottes étaient cuites. La décision du gouvernement de se débarrasser du lieu où a été signé le décret d’abolition de l’esclavage et d’où a été conquis le deuxième domaine maritime mondial, futur de notre pays, semblait actée. Il n’y avait absolument personne pour empêcher la vente aux Qataris et la transformation de l’hôtel en palace. Les quelques officiers de la marine en retraite, de service ou de réserve, auxquels j’ai fait appel pour entrer en résistance, ont mené la bataille comme de vrais tontons flingueurs. Lorsque j’ai sollicité Valéry Giscard d’Estaing, il est arrivé comme les Américains en 1917. Et nous avons gagné !
Peut-on dire que vous exerciez un contrepouvoir à Versailles et que vous êtes désormais lobbyiste à La Sauvegarde de l’Art Français ?
La crainte d’avoir à faire à des « donneurs de conseils », dont Pierre de Nolhac estimait ne pas avoir besoin, dit-il dans ses Mémoires, l’a longtemps retenu de créer une société d’amis pour Versailles, à l’instar de celle du Louvre en 1900, et il ajoute ne pas avoir regretté de l’avoir constituée en 1907. À l’époque, ce qui faisait la qualité de ces sociétés d’amis, c’étaient la culture, le prestige personnel et la fortune de leurs membres. Tout cela est encore bienvenu de nos jours, mais c’est d’abord leur nombre qui fait leur force, car il témoigne de la volonté de la société civile d’être impliquée dans la marche des choses. En ce sens, les Amis sont forcément un contre-pouvoir, mais limité, parce que l’État aura toujours le dernier mot. Il appartient aux chefs d’établissement de renforcer ce pouvoir pour que les Amis deviennent à leur côté une force agissante. Et cette force ne le sera, notamment financièrement, que si elle se sent impliquée dans les choix et les décisions : le faire est une manifestation de pouvoir, non d’abandon de pouvoir.
Il faut mettre la société française au pouvoir sur ce qui la concerne, afin qu’elle s’empare du problème de la transmission. Créée en 1921, en réponse aux massacres et à la dispersion des églises et cloîtres français, La Sauvegarde de l’Art Français est aujourd’hui un organisme qui restaure – puisqu’il finance les campagnes de restauration –, qui éveille l’attention de ce qui risque de disparaître et enfin qui diffuse les savoirs. Le prix Lambert, destiné à subventionner le travail de publication des chercheurs, est un exemple emblématique de ce volet pédagogique.
Il est parfois nécessaire de regarder un sujet sous des angles variés ; cela ne change pas le sujet, mais, selon l’angle sous lequel on l’aborde, on l’attaque différemment. Ce qui m’amuse le plus finalement, c’est de jouer à la bande, soit une boule de billard qui en bouge une autre, qui en bouge une troisième... Nous ne faisons rien nous-mêmes. Je n’ai aucun pouvoir ni de pouvoir sur personne. Mais nous avons un rôle d’influence.
Vous êtes né vicomte de Rohan, un titre qui remonte au XIe siècle. Ces racines millénaires participent-elles de votre engagement?
J’ai grandi dans la Bretagne du XIXe siècle. C’était Downtown Abbey mais puissance 10 !!! Nous étions les anciens souverains de la Bretagne, et les gens regardaient chaque chose que nous faisions. De tout temps, ma mère nous disait : « Vous n’avez pas de droits, vous n’avez que des devoirs. »
J’habitais au château de Josselin [dans le Morbihan], que la guerre avait mis sens dessus dessous et dont beaucoup d’objets avaient été enterrés pour échapper aux Allemands. Le petit garçon que j’étais a eu le bonheur de jouer avec des armes anciennes et des côtes de maille, mais je crains d’avoir perdu des pièces d’une valeur considérable. J’y pense souvent. Je suis habité par un remords permanent dû à la méconnaissance des choses.
Il y a dix ans, vous fondiez justement Le Plus Grand Musée de France.
Lorsque j’ai lancé ce programme avec Léopold Legros et Guillaume Denniel, les deux patrons de la Junior Entreprise de l’École du Louvre – une rencontre qui a été un moment important pour moi, une chance –, nous partagions la conviction que non seulement les Français ignoraient vivre parmi des trésors, mais aussi que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et cela est particulièrement vrai pour l’entretien et la conscience du patrimoine. Ces deux jeunes hommes pleins de talent et d’enthousiasme ont établi une méthodologie extrêmement structurée. Point numéro 1 : pour alerter sur la fragilité du patrimoine, tout dépendait de la capacité des étudiants à façonner un discours qui fasse sens et qui marque les esprits locaux. Point numéro 2 : pour mobiliser, les étudiants devaient lever des fonds, étape par étape ; un euro après un euro à l’occasion d’un premier tour de piste, en général une animation, ensuite un billet après un billet auprès des commerçants autour de l’église ou au Rotary Club, puis un chèque après un chèque auprès des entreprises locales. Je garde un souvenir ému du succès des premières campagnes pendant lesquelles vingt-cinq à trente étudiants s’évertuaient simultanément, chacun dans son village d’origine, à médiatiser des objets rarement faciles d’accès. C’était surtout un vrai bonheur de découvrir partout, avec ces jeunes gens pleins d’entrain, des choses importantes que tout le monde ignorait.
Aujourd’hui, je trouve tout aussi stimulant de suivre les classes du secondaire qui s’aventurent autour de leur lycée et auxquelles ces œuvres parlent, car nous les avons faits responsables de leur survie. Je leur dis toujours : « Vous avez 10000 euros, et de l’emploi que vous ferez de ces 10000 euros, cette œuvre va vivre ou mourir. »
Nous avons restauré 280 œuvres d’art grâce à la levée de 1,9 million d’euros et l’établissement de 20 partenariats avec des universités et grandes écoles, soit un total de 70 000 personnes impliquées, mais ce n’est que le début d’un vaste mouvement ! Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers.
Vous dites souvent que les associations locales n’existent pas aux yeux de l’État.
Les gens importants aiment beaucoup couper les rubans de cérémonie qui clôturent des chantiers de restauration, une occasion, certes légitime, de se célébrer. Il en est de même des acquisitions qui tentent de réparer des négligences ou des massacres des siècles précédents. Il me semble toutefois plus essentiel de se préoccuper d’éviter que Notre-Dame brûle, plutôt que de se féliciter de la qualité des restaurations, même si c’est le cas. L’entretien des mille et une beautés de notre territoire ne peut être assuré que par la vie associative. Nous n’aurons jamais assez de fonctionnaires pour s’occuper de tous nos clochers et pigeonniers. Et c’est une bonne chose : si nous dépossédons monsieur et madame Tout-le- Monde de la responsabilité de leur entretien, nous les dépossédons de la possibilité de s’en sentir propriétaire et d’en jouir comme tels. Rendons les beautés de la France à ceux qui y habitent !
Je pense à mon ami Maurice Le Gallic, un agriculteur du centre de la Bretagne. C’est lui qui s’est mobilisé et a mobilisé d’autres paysans du coin pour sauver de la ruine l’abbaye cistercienne de Bon-Repos, dans un site magnifique au milieu de la forêt de Quénécan, près de Pontivy. Ils ont fait un travail extraordinaire. Un de mes premiers actes de pouvoir à la Fondation du patrimoine a été de le nommer représentant pour le Centre-Bretagne. Il aimait à me rappeler une évidence : les gens vous sont beaucoup plus reconnaissants de ce qu’ils vous offrent que de ce que vous leur donnez.
Il avait invité tant de ses copains à monter en haut d’une échelle pour rebâtir un mur ou remplacer une ardoise que tout le pays était à son enterrement dans la chapelle Saint-Maurice près de chez lui, chapelle qu’il avait entièrement restaurée au son de la bombarde et du biniou. Il paraît que Gabriele d’Annunzio a écrit sur sa demeure : « J’ai ce que j’ai donné ». Mon ami Maurice Le Gallic est le parfait exemple de ces acteurs ignorés et pourtant essentiels de la défense de notre patrimoine. Aujourd’hui, le patrimoine français tient grâce aux milliers de gens dans des centaines de petites associations qui mènent des actions extraordinaires pour le conserver, chose que les services du ministère et la direction du patrimoine ignorent totalement. Je n’ai jamais entendu dire qu’un président d’association ait reçu une lettre aimable du ministre de la Culture à qui le préfet aurait fait part du travail admirable qu’il effectue. En France, soit on vous donne la Légion d’honneur, soit un coup de pied au derrière, mais entre les deux, il y a une infinité de choses, dont une lettre de remerciements du ministre.
Quel est votre plus grand reproche à l’égard de la politique patrimoniale de l’État français ?
S’il y a une politique patrimoniale de l’État, dont c’est le devoir d’en avoir une, nous aimerions la connaître.
Au fond, vous êtes un éveilleur de conscience ?
J’ai l’impression, en regardant en arrière, que, comme Guillaume Denniel, je reste un petit Breton qui, depuis sa plus tendre enfance, adore ses chapelles et ses manoirs avec leurs paysages. C’est ce qui nous rapproche.
En quittant Versailles, j’ai pu m’investir pour aider à conserver et apporter plus de beauté partout au plus grand nombre de gens possible. C’est une source de satisfaction considérable que m’offre La Sauvegarde de l’Art Français.
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1* Alexis de Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution, livre II, chapitre 6, 1856.
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