La collection d’André Mourgues, compagnon du galeriste Alexandre Iolas et directeur des relations publiques de son espace parisien, a remporté un vif succès chez Sotheby’s le 17 mars (lire notre édition du 17 mars). La dispersion s’est conclue « en gants blancs » avec la totalité des lots vendus. Elle a totalisé 10 millions d’euros, explosant l’estimation de 3,3 à 4,9 millions d’euros. Le Viol, réalisé en 1951, a décroché un record pour une œuvre sur papier de Magritte en partant pour 1 million d’euros, contre une estimation de 200 000 à 300 000 euros. Neuf personnes ont bataillé pour l’emporter. Estimée de 1 à 1,5 million d’euros, une sculpture de Max Ernst, La plus belle, hommage de l’artiste à sa muse et épouse, Dorothea Tanning, a remporté 2,6 millions d’euros avec les frais. Il s’agissait du tirage réservé à Alexandre Iolas. Plus de 200 enchérisseurs ont participé à la vente, en provenance de quatre continents.
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René Magritte, Le Viol, 1951. Courtesy Sotheby’s