La maison de ventes Tajan ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Rodica Seward, qui dirigeait la compagnie depuis 2003, transmet le flambeau à Édouard Challemel du Rozier, président de la société Bail Art. À la veille de ses 31 ans, Tajan, fondée en 1994 par le commissaire-priseur Jacques Tajan, s’engage ainsi dans une nouvelle dynamique. Sous la présidence de Rodica Seward, ancienne banquière d’affaires, Tajan « a su faire dialoguer tradition et innovation, en développant des ventes thématiques et en élargissant le champ des disciplines représentées », souligne la maison de ventes.
L’ancienne propriétaire, après 22 ans d’engagement, a choisi de se consacrer « à la découverte de jeunes artistes et à la redécouverte de talents oubliés ».
L’arrivée d’Édouard Challemel du Rozier marque une étape importante pour Tajan. « L’opération s’inscrit dans une stratégie de développement ambitieuse, fondée sur la pérennisation des savoir-faire de Tajan, l’accélération de sa transformation numérique et de son rayonnement à l’international », a déclaré Édouard Challemel du Rozier. Le jeune entrepreneur pourra s’appuyer sur des équipes chevronnées – une quarantaine de personnes. Il prévoit d'intégrer la maison de ventes de la rue des Mathurins, dans le 8e arrondissement, dans l’écosystème Bail Art, ce qui ouvrira la voie à des synergies inédites.
Acteur majeur en Europe du financement d’œuvres d’art, Bail Art apportera à Tajan son expertise, ses outils de structuration et son réseau international. Cette alliance doit permettre d’accélérer la transformation numérique de la maison et d’amplifier son rayonnement en Europe et aux États-Unis, selon les deux parties. « Notre ambition est de construire un groupe européen puis international au service du marché de l’art », résume Édouard Challemel du Rozier.
