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Préhistoire
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Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco

Les célèbres alignements de menhirs, érigés pendant plus de deux millénaires au néolithique, s’inscrivent dans un vaste ensemble qui comprend quelque 550 monuments répartis dans vingt-huit communes du département breton.

Stéphane Renault
16 juillet 2025
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Les alignements de Carnac, dans le département du Morbihan, en Bretagne. © Paysages de mégalithes, Centre des monuments nationaux

Les alignements de Carnac, dans le département du Morbihan, en Bretagne. © Paysages de mégalithes, Centre des monuments nationaux

L’Unesco a annoncé, le 12 juillet, l’inscription des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan sur la liste du Patrimoine mondial. Il s’agit du premier site intégralement breton à bénéficier de cette reconnaissance internationale. Chaque année, environ 300 000 visiteurs sont fascinés par ces mystérieux alignements de menhirs (« pierre longue » en breton).

Avec ses 3 000 stèles qui s’étendent sur plusieurs kilomètres, Carnac est le plus grand site mégalithique au monde – et la baie du Morbihan la plus ancienne région mégalithique d’Europe, selon les conclusions des dernières fouilles archéologiques. Pour autant, ce haut lieu de la préhistoire, dont les dolmens et pierres dressées ont inspiré contes et légendes, est loin d’avoir livré tous ses secrets.

« Cette région est incontestablement privilégiée, et si elle est privilégiée, c’est qu’elle est sacrée, et moi ça me semble être une sorte d’immense nécropole où les gens venaient faire des cérémonies, enterrer certains des leurs… », avait avancé le paléoanthropologue Yves Coppens, décédé en 2022, soutien de la première heure de l’inscription du site de Carnac au Patrimoine mondial de l’Unesco.

« Ces structures monumentales en pierre, alignées selon la topographie et l’hydrographie locales, attestent d’une compréhension fine du milieu environnant. Le riche répertoire de gravures et d’objets précieux témoigne de l’occupation de la côte atlantique européenne par des sociétés qui ont développé une relation complexe avec leur environnement naturel », précise l’organisation internationale pour justifier cette inscription, à l’unanimité des États membres du comité du Patrimoine mondial, réuni pour sa 47ᵉ session au siège de l’Unesco, à Paris, du 6 au 16 juillet, sous présidence bulgare.

« Avec leurs alignements, dolmens et tertres funéraires érigés entre le Ve et le IIIe millénaire avant notre ère, ces ensembles mégalithiques constituent un témoignage exceptionnel de l’architecture monumentale néolithique », a salué le ministère de la Culture.

Cette inscription couronne des années de mobilisation des acteurs locaux, des scientifiques et des services de l’État, notamment la Direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la Culture, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bretagne, le Centre des monuments nationaux (CMN), le Conservatoire du littoral et l’association Paysages de mégalithes, créée en 2013 pour travailler sur cette candidature.

La reconnaissance des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan porte à 54 le nombre de sites français inscrits à l’Unesco depuis 1979. La France est aujourd’hui le 4e pays au monde qui compte le plus grand nombre de biens inscrits au Patrimoine mondial.

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