Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
Rechercher
Musées et institutions
Actualité

Des œuvres en dépôt au musée du Louvre retournent à la Fondation des artistes

Quelque 258 objets issus du legs d’Adèle de Rothschild, indûment inscrits à l’inventaire du musée parisien, vont rejoindre le cabinet de curiosités de l’hôtel Salomon de Rothschild.

Stéphane Renault
2 juin 2025
Partagez
La cabinet de curiosités de l'hôtel Salomon de Rothschild, à Paris.  Fondation des artistes

La cabinet de curiosités de l'hôtel Salomon de Rothschild, à Paris. Fondation des artistes

À l’issue d’une convention-cadre signée en avril dernier, 258 œuvres inscrites par erreur à l’inventaire du Louvre vont être restituées à la Fondation des artistes, a révélé Le Monde dans un article publié le 28 mai. Ces objets, en grande partie en réserve, et pour certains d’entre eux exposés, sont issus du legs d’Adèle de Rothschild.

« C’est un motif de satisfaction dans le sens où nous allons pouvoir respecter la volonté de la baronne de Rothschild, qui, lorsqu’elle fait son legs en 1922 à l’État, à destination de musées destinataires des collections, stipule dans son testament qu’elle souhaite que les objets présentés dans le cabinet de curiosités, ainsi que dans la Rotonde Balzac de son hôtel particulier, y restent après sa mort », explique Laurence Maynier, directrice de la Fondation des artistes, contactée par The Art Newspaper.

Alors que des ensembles d’œuvres rejoignent les collections du musée du Louvre, du musée des Arts décoratifs, du musée de Cluny et de la Bibliothèque nationale de France, certains objets conservés dans ces deux espaces quittent la rue Berryer, dans le 8e arrondissement de Paris, pour être mis en dépôt au Louvre dès 1923. D’autres les rejoignent lors des travaux entrepris au sein du bâtiment historique de la Fondation dans les années 2000. Il s’agit pour l’essentiel d’objets issus du département des objets d’art et du département des arts de l’Islam – céramiques, porcelaines et armes.

« Avec Jean-Luc Martinez [directeur du musée du Louvre à l’époque, NDLR], nous avons mis en place une procédure de récolement dès 2019. Cela a été un travail de fourmis, à partir de l’inventaire manuscrit rédigé au lendemain de la mort la baronne, pour avoir une idée précise des objets qui se trouvaient à cet endroit. L’idée était de reconstituer le cabinet de curiosités, ouvert au public en 2017, au plus près de son état de 1922, conformément à la volonté de la baronne, première donatrice de la Fondation », poursuit Laurence Maynier.

Pour obtenir gain de cause auprès du Louvre, la directrice de la Fondation a recruté une historienne de l’art chargée des collections, Éléonore Dérisson, diplômée de l’École du Louvre. « Ce poste n’existait pas, notre Fondation soutient les artistes plasticiens vivants tout au long de leur carrière, y compris avec une maison de retraite à Nogent-sur-Marne, précise Laurence Maynier. Pour autant, j’étais très attachée à ce travail de respect de la mémoire de celle grâce à qui nous existons aujourd’hui. Créer un poste afin de retracer l’histoire de la Fondation et de ses donatrices me semblait important. Nous avons ainsi pu établir la liste des objets se trouvant au Louvre, originaires du cabinet de curiosités. Il a fallu du temps, et notamment faire valoir la conformité de nos espaces en termes de sécurité pour conserver des œuvres qui, in fine, appartiennent à l’État. »

Le cabinet de curiosités va être complété des objets manquants en provenance du Louvre, qui récupère en retour des pièces mises en dépôt à l’hôtel Salomon de Rothschild. Les visites se feront sur réservation, par petits groupes.

« Nous allons raccrocher au plus près des documents iconographiques datant du vivant de la baronne. L’objectif est de restituer dans son état originel le cabinet de curiosités, qui sera rouvert à la visite en septembre prochain. Nous ne sommes pas un musée, ce n’est pas notre vocation première, qui reste l’accompagnement des artistes vivants. Mais il est important de partager ce patrimoine et de respecter la volonté de la baronne. C’est un juste retour des choses », se félicite aujourd’hui Laurence Maynier.

Musées et institutionsFondation des ArtistesHôtel Salomon de RothschildPatrimoineMusée du Louvre
Partagez
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights