En 1952, Helen Frankenthaler (1928-2011) fait couler de la peinture diluée dans de la térébenthine sur de la toile de coton brut, posée à même le sol de son atelier, sans châssis ni apprêt. Cette méthode – le soak-stain (tremper-tacher) – donne naissance à des œuvres diaphanes qui inspirent les peintres Kenneth Noland et Morris Louis et amènent la critique à se désintéresser de l’abstraction gestuelle. Ses rapports avec des hommes influents – le critique d’art Clement Greenberg, avec lequel elle a une relation, et le peintre Robert Motherwell, son mari – ont parfois été mis en avant pour minimiser son rôle pionnier dans les débuts de la Color Field Painting. Kenneth Noland reconnaissait pour sa part son influence : « elle était un pont entre Pollock et ce qui était possible ».
Helen Frankenthaler
En 1952, Helen Frankenthaler (1928-2011) fait couler de la peinture diluée dans de la térébenthine sur de la toile de coton brut, posée à même le sol de son atelier, sans châssis ni apprêt.
16 août 2021
![Helen Frankenthaler, Cool Summer, 1962, huile sur toile. Courtesy Helen Frankenthaler Foundation, New York. © 2021 Helen Frankenthaler Foundation, Inc./ ADAGP, Paris, 2021](https://cdn.sanity.io/images/e1i1ex1t/production/06e1cae7611f3886443170f86b10b7943a0b3fff-3000x1740.jpg?w=1200&h=696&fit=crop&auto=format)
Helen Frankenthaler, Cool Summer, 1962, huile sur toile. Courtesy Helen Frankenthaler Foundation, New York. © 2021 Helen Frankenthaler Foundation, Inc./ ADAGP, Paris, 2021