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Marché de l'art
Reportage

Parmi les solo et duo shows de Paris Photo...

De l’univers coloré de Hassan Hajjaj aux régions délaissées des États-Unis par Ray Mortenson, voici notre sélection.

Zoé Isle de Beauchaine
8 novembre 2023
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HASSAN HAJJAJ À LA 193 GALLERY

Les compositions débordantes de couleurs et de motifs de Hassan Hajjaj (né en 1961), présentées à la 193 Gallery (Paris) – nouvel exposant à Paris Photo –, reflètent une pratique polyvalente, au croisement de la photographie, de la mode, de la musique, du cinéma et du design. Souvent qualifié de pionnier du pop art marocain, l’artiste, basé entre Marrakech et Londres, pose un regard vif sur la société de consommation, qu’il associe à la culture africaine.

Hassan Hajjaj, Maroc’s Back, 2011. © Hassan Hajjaj et 193 Gallery. Courtesy de l’artiste et de Nabila Hajjaj

ALBERTO GARCIA-ALIX CHEZ ALBARRÁN BOURDAIS

Photographe majeur de la scène contemporaine espagnole, Alberto Garcia-Alix (né en 1956) a particulièrement marqué la « génération Movida » par ses images consacrées aux milieux nocturnes et aux communautés marginales. Sur le stand de la galerie madrilène Albarrán Bourdais, l’artiste fait dialoguer ses œuvres historiques les plus emblématiques avec des productions plus récentes, fantasmagoriques et suggestives, réalisées au Museo Nacional del Prado, à Madrid.

Alberto García Alix, No sólo pájaros en mi cabeza, 2005 (à gauche) et La Ambición escondida. Luis Antonio de Borbón, 2017 (à droite). Courtesy de l’artiste et de Albarrán Bourdais Gallery

VASANTHA YOGANANTHAN À LA PHOTOGRAPHERS’ GALLERY

The Photographers’ Gallery (Londres) révèle Mystery Street, la dernière série du photographe Vasantha Yogananthan (né en 1985), laquelle a été conçue dans le cadre de la commande photographique franco-américaine Immersion, mise en place par la Fondation d’entreprise Hermès. Capturés à La Nouvelle-Orléans, ces clichés, métaphores vivantes du corps de la ville, constituent une exploration poétique de l’enfance.

Vasantha Yogananthan, Mystery Street, 2022. © Vasantha Yogananthan. Courtesy de The Photographers’Gallery


PASCAL CONVERT CHEZ RX

La galerie parisienne RX expose un grand polyptyque du plasticien, écrivain et réalisateur français Pascal Convert (né en 1957). Mesurant près de 17 mètres, cette œuvre monumentale a été produite en 2017 pour commémorer la destruction des bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan. Constituée à partir de milliers de scans 3D et de relevés photographiques, l’installation nous offre une vue de ce haut lieu d’art, d’histoire et de spiritualité saccagé par les talibans en 2001.

Pascal Convert, Panorama de la Falaise de Bâmiyân, 2017. © Pascal Convert et galerie RX. Photo Théo Pitout

OMAR VICTOR DIOP & LEE SHULMAN CHEZ BINOME ET MAGNIN-A

Les galeries parisiennes Binome et Magnin-A proposent conjointement une série inédite pour laquelle le photographe sénégalais Omar Victor Diop (né en 1980) s’est plongé dans les clichés de la collection de Lee Shulman, autrement connue sous le nom de The Anonymous Project. En investissant cette imagerie archétypale des Trente Glorieuses, la série Being There rend justice aux grands absents de l’histoire sur lesquels repose notre société contemporaine.

Omar Victor Diop & Lee Shulman, Being There 42, 2023. © Omar Victor Diop & Lee Shulman, The Anonymous Project. Courtesy des galeries Binome et Magnin-A

RAY MORTENSON CHEZ L.PARKER STEPHENSON

Depuis les années 1970, l’Américain Ray Mortenson (né en 1944) arpente le corridor métropolitain du nord-est des États-Unis et photographie les zones urbaines, naturelles et industrielles, négligées ou en décrépitude. Sur le stand de L. Parker Stephenson (New York), l’artiste fait découvrir de rares tirages d’époque; il montre dans son intégralité Meadowland, le projet emblématique de ses recherches, et les clichés de la série South Bronx, capturés dans les années1980, lesquels témoignent du déclin du quartier new-yorkais.

Ray Mortenson, Interior, South Bronx, 1984. © Ray Mortenson. Courtesy L. Parker Stephenson

LA PATINOIRE ROYALE BACH ET MIYAKO YOSHINAGA INVITENT KEN OHARA ET MELISSA SHOOK

Les galeries La Patinoire Royale Bach (Bruxelles) et Miyako Yoshinaga (New York) explorent le genre du journal photographique à travers un dialogue entre deux séries des années 1970 présentant des autoportraits quotidiens pris par l’artiste américaine Melissa Shook (1939-2020) d’une part, et par le Japonais Ken Ohara (né en1942), d’autre part.

Melissa Shook, April 5, 1973, série Daily Self-Portraits 1972–1973 (catalogue Early Self-Portraits 1972–1973, Miyako Yoshinaga Gallery, 2022). © Kristina Shook et The Estate of M. Melissa Shook. Courtesy des galeries La Patinoire Royale Bach et Miyako Yoshinaga

MILAGROS DE LA TORRE ET ROBERTO HUARCAYA CHEZ ROLF ART

La galerie argentine Rolf Art met le Pérou à l’honneur à travers un dialogue entre les artistes Milagros de la Torre (née en 1965) et Roberto Huarcaya (né en 1959), explorant autant les questions sociopolitiques et culturelles péruviennes que les usages de la photographie dans l’art latino-américain contemporain.

Milagros de la Torre, Under the Black Sun (Policemen), 1991-1993. © Milagros de la Torre et Rolf Art



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