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Marché de l'art
Analyse

Paris Internationale à l'écoute...

Pour son édition 2023, la Foire nomade d’art contemporain réunit 71 galeries et espaces à but non lucratif, renouvelés pour un tiers, dans un ancien central téléphonique du 9e arrondissement parisien.

Bernard Marcelis
17 octobre 2023
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Adham Faramawy, The air is subtle, various and sweet, 2021, installation vidéo monocanale. Courtesy de l’artiste et Niru Ratnam, Londres

Adham Faramawy, The air is subtle, various and sweet, 2021, installation vidéo monocanale. Courtesy de l’artiste et Niru Ratnam, Londres

Pour sa 9e édition, la Foire Paris Internationale reste la rive droite de la Seine, confirmant son ADN, celui d’une Foire expérimentale ouverte à un large champ de manifestations connexes. Elle se définit volontiers comme « libre, audacieuse, multigénérationnelle, inclusive et collaborative ».

Le lieu est inédit et non conventionnel, comme à chaque édition. Cette année, les organisateurs ont jeté leur dévolu sur l’ancien central téléphonique Le Cœur, situé rue Bergère, dans le bas du 9e arrondissement. Construit en 1911 par l’architecte François Le Cœur, le bâtiment dispose d’une superficie de 5000 m2, avec quatre niveaux d’exposition. Sa structure en béton armé est l’une des premières pour l’époque et s’inscrit dans une ligne architecturale préfigurant le modernisme, avec des plateaux de longue portée baignés de lumière, grâce aux grandes verrières de sa façade.

Comme en 2022, il a été fait appel au cabinet d’architectes suisse Christ & Gantenbien pour aménager ces vastes étages. Celui-ci avait réussi à configurer les lieux en un parcours structuré mais ouvert, offrant aux galeries des espaces bien définis; ce qui était loin d’être le cas lors des premières éditions de la Foire. Leurs principes d’économie de forme et de moyens s’avèrent en parfaite adéquation avec le nouveau site.

UNE SÉLECTION À L’ÉCHELLE MONDIALE

La Foire est toujours menée par son trio de galeries européennes fondatrices : Ciaccia Levi (Paris et Milan), Crèvecœur (Paris) et Gregor Staiger (Zurich et Milan). Ce dernier en a invité 63 autres originaires de 25 pays, soit une Foire réellement internationale avec des exposants venant de tous les continents. L’Europe reste largement majoritaire avec 42 galeries : 14 allemandes (dont 8 berlinoises), 6 italiennes, 6 françaises, 4 britanniques, 3 suisses, et 9 provenant d’autres pays. Hors de l’Europe, les États-Unis sont représentés par 10 galeries (dont 6 new-yorkaises), la Chine par 4 (y compris une hongkongaise), le Japon par 3 et le Mexique par 2. Le tour du monde se poursuit par l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, l’Indonésie, le Bangladesh, la Corée du Sud et le Brésil, chacun de ces pays représentés par une enseigne. Le renouveau de cette édition est conséquent, car pas moins d’une vingtaine de galeries participent pour la première fois, soit près d’un tiers des exposants.

Selon les organisateurs, la Foire « a été fondée par et pour cette nouvelle génération de galeries – et les artistes qu’elles soutiennent– comme une alternative innovante aux foires d’art internationales ». La sélection des enseignes se base sur plusieurs critères complémentaires, comme « leur rayonnement au sein des écosystèmes locaux, leur importance sur la scène artistique globale et les projets spécifiques proposés pour la manifestation parisienne ».

Jimmy DeSana, Extension Cord, 1979, tirage C-print vintage. © Galerie Amanda Wilkinson



L’ouverture de Paris Internationale sur le monde permet d’offrir aux visiteurs une rare opportunité de découvrir des artistes émergents et surtout des scènes hors du circuit traditionnel du marché de l’art.


Aux côtés de ces galeries établies, les responsables de la Foire ont aussi convié, comme de coutume, des espaces à but non lucratif, afin d’élargir l’offre et d’affirmer un engagement réellement prospectif. En effet, ces derniers sont invités à participer gratuitement à l’événement et sont traités sur un pied d’égalité avec les structures commerciales. Il s’agit des Français Goswell Road et Joy (tous deux basés à Paris), de Kim? (Riga, Lettonie), de
Something (Abidjan, Côte d’Ivoire) et de Brihatta Art Foundation (Dhaka, Bangladesh). Cette ouverture sur le monde permet d’offrir aux visiteurs une rare opportunité de découvrir des artistes émergents, et surtout des scènes hors du circuit traditionnel du marché de l’art. De quoi susciter des débats sur la création contemporaine, son mode de fonctionnement et sa diffusion.

DES PROGRAMMES PUBLICS

Ces débats sont soutenus par un important et appréciable programme de conversations – les « Talks » – et de visites commentées – les « Daily Derives ». Celles-ci viennent appuyer le volet pédagogique de la manifestation, se faisant notamment l’écho d’institutions parfois sous-représentées au regard du foisonnement parisien. Parmi les thématiques abordées : « La production écoresponsable à l’étranger », sous la houlette de l’ADAGP, « Identités changeantes » ou « soleil est une écriture, une force », à propos du développement de l’art contemporain en Corse. Tout un programme !
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Paris Internationale, 18-22 octobre 2023, 17, rue du Faubourg-Poissonnière, 75009 Paris.

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