À Nogent-sur-Seine, honneur aux dames

Le musée Camille Claudel met en avant les sculptrices de la Belle Époque, se penchant sur leur vie et l'héritage qu'elles nous ont laissé.

16 septembre 2025

Agnès de Frumerie en collaboration avec Edmond Lachenal, La Source
d’or ou Lutte pour l’existence, 1900, grès avec émail mat velouté, Nationalmuseum, Stockholm. © Courtesy du Nationalmuseum, Stockholm. Photo Linn Ahlgren — Agnès de Frumerie en collaboration avec Edmond Lachenal, La Source
d’or ou *Lutte pour l’existence*, 1900, grès avec émail mat velouté, Nationalmuseum, Stockholm. © Courtesy du Nationalmuseum, Stockholm. Photo Linn Ahlgren

Si Camille Claudel est la plus connue des sculptrices de la Belle Époque, elles furent pourtant nombreuses à aborder ce monde alors très masculin. Dans la lignée des recherches de l’historienne d’art Anne Rivière, quelque 90 sculptures, portraits, lettres et photographies mettent à l’honneur Charlotte Besnard, Anna Bass et nombre d’autres sculptrices du tournant du siècle. De La Lutte pour l’existence d’Agnès de Frumerie à la Danaïde de Madeleine Jouvray, à travers l’atelier d’Auguste Rodin ou leurs relations avec Camille Claudel, l’exposition retrace leur existence d’artistes et se penche sur l’héritage qu’elles ont laissé.

« Être sculptrice à Paris au temps de Camille Claudel », du 13 septembre 2025 au 4 janvier 2026, musée Camille Claudel, 10, rue Gustave- Flaubert, 10400 Nogent-sur-Seine, museecamilleclaudel.fr

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