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Critique

Ugo Schiavi

Zoé Isle de Beauchaine
15 septembre 2022
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Ugo Schiavi, Grafted Memory System (détail), 2022, au musée Guimet à Lyon. Commande à l'occasion de la 16e édition de la Biennale de Lyon. Photo : Philippe Régnier

Ugo Schiavi, Grafted Memory System (détail), 2022, au musée Guimet à Lyon. Commande à l'occasion de la 16e édition de la Biennale de Lyon. Photo : Philippe Régnier

La Biennale de Lyon 2022

Du 14 septembre au 31 décembre 2022, pour sa 16e édition, la Biennale de Lyon déploie les œuvres de ses très nombreux participants sur la métropole lyonnaise, – des Usines Fagor au Mac LYON en passant par le musée Gadagne ou le musée de Fourvière –, mais aussi dans la région, soulevant la question de la fragilité selon un double axe, géographique et chronologique.

On connaît Ugo Schiavi (né en 1987) pour ses installations composées de fragments sculpturaux réalisés à partir de moulages de modèles vivants ou de monuments publics figuratifs. Empreintes contemporaines de vestiges ou d’expressions ancestrales, ses œuvres créent une double tension entre, d’une part, la fiction et l’histoire et, d’autre part, la force et la fragilité. L’artiste français façonne des récits sculptés en se nourrissant de l’histoire d’un lieu, des ruines contemporaines « faisant résonner le passé des villes qu’il arpente ».

En 2021, il a établi un dialogue entre les sculptures antiques d’Arles et les techniques et matériaux contemporains, tissant « un regard neuf sur ces témoignages artistiques du passé et une réflexion sur l’évolution de sa propre sculpture ». La même année, inspiré par le récit archéologique d’anticipation Sécheresse (1964) de l’écrivain J. G. Ballard, il met en scène le naufrage d’un bateau de commerce percé et rouillé sur une place de Nantes. Tel un archéologue, il n’entame en rien l’intégrité du lieu dont il s’imprègne pour penser de nouvelles correspondances contemporaines. Ses fragments de sculptures, répliques d’artefacts désagrégés par le temps, dégagent une certaine fragilité. Une fragilité qui nous fait oublier la force qu’exigent les procédés du moulage. L’artiste tire parti de ce processus physiquement éprouvant pour donner à ses créations « une spontanéité expressive ».

À l’occasion de la Biennale de Lyon, Ugo Schiavi intervient dans l’espace central du musée Guimet, ancien Muséum d’histoire naturelle, construit au milieu du XIXe siècle et figé dans le temps depuis son abandon dans les années 2000. Pour ce projet, intitulé GRAFT, il a imaginé un paysage hybride inspiré du « tiers paysage », un concept formulé par le paysagiste Gilles Clément pour désigner les espaces inexploités par l’homme et dont la biodiversité est plus riche que celle des zones sylvicoles et agricoles. Par cette installation monumentale, Ugo Schiavi désire explorer l’inconscient de nos sociétés postindustrielles et mettre la question de la résilience au cœur de sa pratique.

ExpositionsUgo SchiaviLa Biennale de LyonMusée national des Arts asiatiques – Guimet (MNAAG)
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