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La foire Nada Miami fête sa 20e édition

La New Art Dealers Alliance a abandonné une partie de son utopie initiale, mais offre toujours une alternative abordable aux galeries.

Justin Kamp
29 novembre 2022
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Les Ice Palace Studios, où Nada Miami accueille ses 150 exposants, en marge d'Art Basel Miami Beach. Photo : Casey Kelbaugh

Les Ice Palace Studios, où Nada Miami accueille ses 150 exposants, en marge d'Art Basel Miami Beach. Photo : Casey Kelbaugh

La New Art Dealers Alliance (Nada) fête la 20e édition de sa foire de Miami avec l’une de ses plus importantes éditions à ce jour. Près de 150 exposants venus de plus de 40 villes du monde entier [dont Paris, avec Derouillon, Lefebvre & Fils et Sans Titre] occupent les Ice Palace Studios (30 novembre-3 décembre). Cet événement est le couronnement de deux décennies exceptionnelles pour l’association à but non lucratif, qui a vu le jour en 2002 à l’initiative de quatre galeristes new-yorkais en quête d’authenticité et de liens dans un secteur notoirement impitoyable. Au cours des années qui ont suivi, l’organisation a affiné son mode de fonctionnement et a considérablement élargi son champ d’action.

Au début, Nada s’est concentrée sur une approche relativement locale. « Au commencement, il ne s’agissait pas d’organiser des foires d’art, explique sa directrice, Heather Hubbs, qui a rejoint Nada en 2004. Nous nous sommes concentrés sur la scène émergente des galeries à New York et ailleurs, en essayant de trouver un moyen de travailler ensemble et de se soutenir mutuellement. » Mais comme l’alliance s’est rapidement développée au cours de sa première année, la demande des membres pour une foire a également été croissante.

En 2003, Nada a lancé sa foire de Miami pour offrir une alternative abordable à des salons plus coûteux comme Art Basel Miami Beach. Ces premières foires, selon Heather Hubbs, étaient résolument égalitaristes, avec des stands de taille identique pour tous les participants et une entrée gratuite pour les visiteurs. Mais cette utopie de jeunesse n’a pas duré longtemps. Au fur et à mesure que le nombre de membres de Nada augmentait, le besoin de stabilité financière et structurelle s’est fait sentir. L’association a dû faire preuve d’inventivité dans ses stratégies de financement, mais aussi se développer sur le plan administratif en faisant appel à une société de relations publiques et en élargissant son conseil d’administration.

Avec une organisation plus structurée, Nada a pu continuer à développer ses projets, notamment en lançant en 2012 sa foire à New York. L’élargissement de son activité a également inclus, à différents moments, des expositions et des foires dans le nord de l’État de New York, à Chicago et à Cologne, ainsi que le lancement d’un fonds d’acquisition avec le Pérez Art Museum Miami, le tout afin d’offrir de nouvelles opportunités à ses membres. Mais, ce faisant, Nada a fini par ressembler davantage aux associations de galeries dont elle se distinguait à l’origine, comme l’Art Dealers Association of America (ADAA).

« L’un des défis est de toujours être perçu comme la jeune organisation émergente, déclare Heather Hubbs. Nous sommes plutôt bien établis à ce stade, et cela a été un défi de s’assurer que les gens ne perdent pas cela de vue ».

Lorsque la pandémie a frappé, Heather Hubbs a saisi l’occasion pour donner plus de vigueur à Nada. Elle a contribué à la mise en place d’un fonds de secours pour les galeries et d’un programme collaboratif de foires en ligne pour aider les membres à faire face aux pires périodes de confinement dû au Covid-19. Elle a planifié le retour de la foire de New York après des années de difficultés liées au prix de l’immobilier. « La pandémie nous a donnés le temps de faire une pause et de réfléchir à la stratégie de l’organisation, et de penser à ce que nous devrions faire à notre retour », déclare Heather Hubbs. L’alliance a également ouvert en 2021 un espace d’exposition accessible toute l’année et situé dans ses bureaux de New York. Ce lieu permet aux galeries membres de bénéficier de plus de possibilités d’exposer en dehors des foires.

Ces initiatives nées de la pandémie s’inscrivent dans une continuation de la mission originelle de Nada – un renforcement des actions de collaboration qui a débuté il y a deux décennies. Et si le mot « nouveau » figure dans le nom de l’organisme, Heather Hubbs estime que son identité n’est pas liée à cette nouveauté.

« Le terme "nouveau" dans New Art Dealers Alliance n’est pas nécessairement lié au mot "art", dit-elle. Je pense que qu’il est plutôt lié au mot "alliance". C’est une nouvelle façon de s’unir. »

Foires et SalonsNada MiamiMiami Art weekArt Basel Miami BeachGalerie DerouillonHeather Hubbs
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